
Rencontre avec les Albatros au large du Cap
Compte-rendu en images d’une sortie inoubliable en mer au large du Cap de bonne espérance, avec l’association Capetown Pelagics. Ces sorties d’observations qui ont lieu chaque week-end à 25 miles au large des côtes (si le temps est clément ), permettent d’observer des espèces d’oiseaux marins qui volent entre Atlantique et Pacifique, là où les eaux des deux océans se mélangent.
Il s’agit d’un secteur presque sans égal pour observer à distance raisonnable des côtes des espèces pélagiques, c’est à dire de haute mer – en compétition avec les excellentes croisières au large de Kaikoura en Nouvlle-Zélande.
Le bénéfice de ces sorties non lucratives finance des actions de conservation dans la région du Cap. Une raison de plus pour les soutenir.
Je les recommande vivement pour les ornithologues bien sûr, mais aussi pour tout amoureux de la nature ayant jamais rêvé de côtoyer les plus grands oiseaux du monde (en envergure). Sujets au mal de mer, bien se renseigner (ou s’abstenir…) car cela secoue beaucoup!…
Cliquez sur les images pour agrandir et apprécier l’envergure de ces géants… Plus d’autres volatiles et mammifères !
Puffin à menton blanc Petrel géant de Hall Albatros à sourcils noirs Albatros à cape blanche imm. Albatros à cape blanche imm. Damier du Cap, Fou austral, Goéland dominicain, Albatros Otarie à fourrure du Cap Damier du Cap Damier du Cap labbe antarctique Océanite de Wilson Puffin à menton blanc et Albatros à nez jaune Puffin à menton blanc Albatros à cape blanche imm. Labbe antarctique Damier du Cap Océanite de Wilson Océanite de Wilson Puffin majeur Face à face Puffin majeur Albatros à nez jaune Albatros à nez jaune et Goéland dominicain Albatros à cape blanche Albatros à cape blanche Albatros de Carter (Indian yellow noose Alb.) Colonie d’Otaries d’Hout Bay Albatros à sourcils noirs
Une journée en Afrique du Sud
L’organisation du quotidien diffère radicalement de notre épopée namibienne ! Nous sommes passés d’une Toyota 4×4 tente au surpuissant moteur à une berline Hyundai bas de gamme, du camping isolé dans les tentes de toit à des hébergements en dur variés et des pistes sablonneuses aux routes asphaltées en parfait état.

Une seule chose n’a pas changé : les sandwichs le midi et la cuisine maison le soir…


Comme en Namibie, les supermarchés sont assez similaires aux nôtres répondant aux doux noms de Spar (on connait), Woolworth (haut de gamme), Shoprite (basique) ou Pick & Pay. Ce dernier a la faveur des enfants car ils distribuent pour chaque tranche de 100 Rand dépensés (15 €) des cartes des joueurs de Rugby du XV des Springbok, l’équipe nationale sud africaine. (Nos jeunes supporters sont partagés pour le prochain match Afrique du Sud – Namibie du samedi 28 septembre).
Dans ces magasins, on trouve des fruits frais (oranges, bananes, pommes, poires, raisin sans pépin, clémentines, goyaves, et fraises de printemps);

des légumes (carottes, tomates, concombre, choux, parfois courgettes), des petits plats traiteurs (poulet frit, saucisses…), un stand de Biltong (viande séchée), viande mais peu de charcuterie – sauf des rouleaux de cervelas variés, des rayons fournis hélas de sucreries et chips diverses… etc. Rien de bien déroutant. Le plus surprenant aura été de trouver ces rayons de nourriture « addictive »… dans les parapharmacies !
Continuer la lecture de « Une journée en Afrique du Sud »NamibRand, une réserve naturelle vertueuse
L’ école du désert Nadeet est située dans la réserve naturelle NambiRand. Cette réserve au sud-est du désert du Namib, jouxtant le parc national de Namib Naukluft a pour missions la protection et la conservation de plusieurs biotopes exceptionnels. Il s’agit d’une réserve non lucrative qui se démarque d’autres réserves privées. Elle couvre une superficie de 172000 ha.
Ce 23 août, nous traversons la réserve en partant des Dunes de Sossusvlei et avons pu constater l’abondance de la faune le long de la route C27 qui la traverse. Nous avons eu le privilège de faire de nombreuses rencontres lors de ce trajet :






A proximité de l’école du désert, le camping NamibRand Family Hideout propose seulement 3 emplacements de campings éco-responsables plutôt haut de gamme, isolés dans les contreforts du désert du Namib. Un paradis que nous ne sommes pas près d’oublier.

L’emplacement est isolé des autres et dispose d’un point d’eau où s’abreuvent essentiellement des Oryx mais aussi quelques Springboks et, matin et soir, des Gangas namaqua, genre de pigeon du désert.



L’après-midi, c’est repos. Noémie fait la cuisine. Toasts tomate jambon fromage !

Le premier soir, nous partons explorer les environs durant deux heures jusqu’au crépuscule.

Ambiance très très calme, seuls face au Namib et à ses habitants





Le lendemain, à 7h, nous partons à pied pour une découverte des dunes et des traces d’animaux dans le sable.

Illusion d’optique! Les dunes sont très petites et grimpées en une minute, mais les sensations sont intactes.

Et le panorama à la hauteur.

Le désert du Namib est célèbre pour son sable orangé foncé, dont l’origine est une leçon de géographie passionnante que nous conte notre guide.

Les roches riches en métaux issues du massif du Drakensberg, entre Lesotho et Afrique du Sud, sont chariées après érosion depuis des millions d’années par le fleuve Orange qui y prend sa source. Traversant l’Afrique du Sud, le fleuve Orange dépasse les roches dans son lit jusqu’à l’océan. Le temps a fait son oeuvre et l’Océan atlantique, dont les flots sont poussés par le courant antarctique du Benguela, dépose à son tour ces sables presque rouges sur la cote namibienne. Les vents d’ouest dominants forment ensuite les dunes que nous avons gravies. 2000 km de voyage pour ces grains de sables dont certains, riches en fers, noirs en surface, s’aimantent sous nos yeux stupéfaits.

Toute aussi intéressante, l’histoire des traces de pattes éphémères que nous suivons sur les dunes : là, une trace d’un vieil Oryx, dont la queue pendante laisse un sillon;

Ici, celle d’une alouette des dunes, arrivée en vol puis ayant sautillé; ailleurs celle d’un gecko, petit lézard des terres arides.

L’auditoire est conquis et les qualités d’observation des enfants sont félicitées.


Nous encourageons les futurs voyageurs à résider dans cette réserve qui promeut l’écotourisme, nous serions bien restés une semaine entière…

C’était notre dernier article sur la Namibie, à bientôt pour nos pérégrinations dans la région du Cap – que nous avons déjà quitté depuis quelques jours en direction du Lesotho.
De plus amples informations sur la réserve : http://www.namibrand.com et le campiste : https://www.nrfhideout.com
Défi sportif en Namibie : « Big daddy », la plus haute dune du monde
Notre voyage est une occasion de découvrir les milieux naturels préservés tout autour de la planète, pour autant nous n’oublions pas la dimension culturelle et aussi sportive. Nous nous sommes donné pour objectif d’accomplir un défi sportif (au moins!) par pays.
Notre choix sportif s’est porté sur l’ascension de « la Big Daddy », considérée comme une des plus grandes dunes du monde.
Nous nous installons à Sesriem, porte d’entrée du désert dans le Parc national de Namib Naukluft. Nous avons réservé pour pouvoir être installés aux portes de la vallée menant à Sossusvlei, site emblématique de la Namibie.

Le camping ouvre ses portes sur la route des dunes à 6h30 alors qu’il fait encore nuit. Ce matin là, nous nous réveillons à 5h30 dans le froid (8°C) pour préparer les affaires, replier les tentes et être prêts à l’heure. Nous voulons profiter des lumières de l’aube et nous motivons les enfants à se lever. Ils termineront leur nuit en pyjama dans la voiture…

Nous roulons 60 km avant d’arriver sur le site.

A notre arrivée, les enfants courent dans le sable. Progressivement, les pas se font plus réguliers et plus lourds.


Après une heure en équilibristes sur l’arête de la dune, nous savourons notre petit-déjeuner (pain de mie, pâte à tartiner et jus de goyave) face à l’immensité du désert.

A l’est, le Soleil n’a pas encore atteint la face cachée des dunes.

A l’ouest, nous admirons la vue sur le salar argileux de Sossusvlei

Peu après, deux Oryx descendent la pente de la grande dune. Leur traversée de la plaine d’argile justifie le transport d’un réflex et d’un zoom pesant, pour quelques photos graphiques.


La dernière montée est vraiment difficile. La pente est sévère, les pas s’enfoncent et le vent souffle le sable dans les yeux.



L’arrivée au sommet est une délivrance. Les adultes souffrent autant que les enfants, mais quelle récompense! Des dunes à perte de vue et la fierté de s’être dépassés. C’est l’exaltation !


En descente, les enfants veulent courir ! Ils entendent la dune crisser à chaque déplacement. C’est l’euphorie générale.


En bas, nous constatons les dénivelés avalés et parcourons le sol dur et argileux du salin avec ses arbres morts si photogéniques, mondialement connus.

En bas de la dune, nous rencontrons peu d’animaux mais de petits insectes et leurs prédateurs…


Méfiant, il est la proie de la rare Alouette des dunes, endémique au sud du désert du Namib, mais aussi de l’Alouette moineau.


Partis à 7h45, nous auront mis, avec un rythme volontairement lent et contemplatifs, près de 2H45 avant d’admirer la vue. Puis une heure encore pour dévaler la pente et profiter du désert argileux.
« Nadeet », une école dans le désert hors du commun.
De notre reporter Noémie
« NaDeet », située en marge du désert du Namib, au sein de la réserve naturelle NamibRand, est une organisation d’éducation environnementale. Elle a été lauréate du prix Unesco Japon pour l’éducation au développement durable en 2018.

Ce centre accueille des écoliers, des éducateurs. Malheureusement, nous arrivons en période de vacances. La maîtresse et aussi responsable du centre, nous a quand même accueillis pour nous expliquer sa pédagogie et nous montrer le site.

Elle nous a montré les dortoirs des élèves. Les responsables ont collé des fonds de bouteilles autour des ampoules afin de tamiser la lumière pour éviter la pollution lumineuse et ne pas déranger ceux qui veulent observer les étoiles. Le ciel ici est fantastique pour apprendre les constellations ! (D’ailleurs, notre emplacement de camping le soir s’appelait « Orion » !)

Dans la salle de bains, les enfants doivent économiser l’eau dans les douches et pour se laver les dents, ils ont un gobelet.

Ils utilisent des toilettes sèches. Les lavabos sont fabriqués avec du matériel recyclé. Il faut de l’imagination !

Toute la station fonctionne à l’énergie solaire. Chaque semaine, les groupes d’élèves comparent leur consommation avec les précédents.



J’ai adoré les fours solaires. Ils font cuire des pizzas, des gâteaux, des omelettes… Cela chauffe très vite !


Ils fabriquent aussi des boulettes de papiers recyclés pour faire du combustible dans une sorte de « cache-réchaud » et montrent qu’il y a moins de perte de chaleur.


Bien sûr, ils trient leurs déchets, comme nous!

Merci Victoria! Cette visite était passionnante !.


Et maintenant, en route pour le camping situé à côté dans la réserve naturelle NamiRand Family Hideout.
La suite dans un prochain épisode. A bientôt !

La plus grosse météorite du monde nommée « Hoba »
De notre reporter Romain
Nous l’avons trouvée en Namibie ! Elle mesure 3 mètres et pèse 50 tonnes.
Elle est presque aussi grande que moi. Elle a été découverte en 1920 par Jacobus Hermanus Brits dans une ferme.
Les scientifiques disent qu’elle a 80 000 ans ! Elle est constituée essentiellement de fer, de nickel et de cobalt.
C’est un monument national.

Envoûtant Damaraland
Après le parc d’Etosha et le centre de conservation des guépards, nous avons fait une pause dans le parc national du plateau du Waterberg

Puis, plus à l’est, près du Vingerklip, nous sommes surpris de trouver un massif aux allures de Far West américain.


Le Damaraland

La région du Damaraland, au nord-ouest de la capitale de la Namibie, nous a envoutés par ses paysages austères mais tourmentés, mais aussi par sa richesse culturelle et naturelle.

Les environs de Twyfelfontein, accessibles après 100 km de piste depuis Khorixas, sont riches de curiosités que nous parcourons sur deux journées : la forêt pétrifiée, les vieilles plantes à fleurs Welwitschia mirabilis – dont les feuilles posées au sol sont les plus longues du monde et la longévité peut dépasser 2000 ans- des montagnes tourmentées, des orgues basaltiques, des musées en plein air relatant la vie des peuples du Damaraland…


Mais le site plus remarquable de la vallée reste l’exceptionnel site rupestre de Twyfelfontein.

Twyfelfontein signifie « source douteuse ». Cette source, rare dans le désert, attirait autrefois des chasseurs-cueilleurs et plus tard des éleveurs Khoïkhoïs (peuple San) qui ont laissé la trace de leur passage sur les rochers environnants pour mener des rites chamaniques.
Ce site regroupe les plus nombreux pétroglyphes d’Afrique, soit environ 2500 figures décrites. Le mot « pétroglyphe » qui vient du grec signifie « pierre gravée ». En 2007, cette richesse nationale est inscrite au patrimoine mondial de l’Unesco.

On observe de nombreuses représentations d’animaux : éléphants, girafes, zèbres, rhinocéros… et même une otarie et un manchot qui attestent l’existence d’une exploration du littoral distant de 100 km.



Nous logeons au camping Aabadi Mountain campsite, au bord de la rivière Aba Huab. Le cadre est magnifique et quand le soleil se couche, c’est une pleine lune rousse qui se lève derrière la crête. Les installations sont sommaires mais le désert est la plus belle des salles de bains.



Dans les lits asséchées de quelques fleuves, les arbres puisent l’eau dans la nappe phréatique, de plus en plus profond car il n’a pas plu depuis plus de 4 ans. Les rivières dessinent de petites oasis que parcourent quelques troupeaux d’éléphants du désert. Ces populations très menacées ne comptent que quelques centaines d’individus (600 en 2013 selon http://etoshanationalpark.co.za/faunaflora/wildlife/desert-elephants).
Nous en avons trouvé cinq !



Une rentrée pas comme les autres


Ca y est, nous sommes arrivés à Cape Town en Afrique du Sud ! Bonne rentrée à tous ! Nous restons ici durant 10 jours, en prenant un rythme d’école particulier en double niveau : CE1 pour Romain et CM2 pour Noémie. Excursions le matin, et école l’après-midi.

Nous laissons la Namibie derrière nous à regret avec le calme et la beauté de son désert, ses parcs naturels et ses grandes étendues sauvages à perte de vue.
Pour notre passage à la frontière en Afrique du Sud et notre dernière nuit sous tente à Springbok, nous avons atteint les 6 degrés, (les nuits les plus froides de l’année !) : nous étions congelés ! Les enfants ont dormi tout habillés et les adultes avec un bonnet ! Heureusement, il y a les nouilles chinoises pour réchauffer le soir !

Le contraste en ville ici est saisissant. Nous avons rendu notre Toyota 4×4 avec tente au Cap pour un routière. Quelle effervescence entre les voitures et les buildings !

Dans les campings où nous étions en Namibie, ou parfois même en bivouac sur la route, pas de Wifi ! Alors pour partager nos aventures, les enfants et Olivier ont concocté une carte de Namibie pour résumer notre parcours. Quelques articles sur les principaux lieux découverts sont en préparation.

Bonne reprise à tous ! Et merci pour vos commentaires chaleureux que nous lisons régulièrement.
Les Oiseaux de Namibie

Bilan en images de nos observations marquantes d’oiseaux dans ce pays si vaste. 215 espèces observées… Voici nos préférées. Les milieux sont variés depuis les bords du fleuve Okavango, en région tropicale, aux dunes du désert du Namib et aux savanes semi-désertiques d’Etosha.








































