Défi sportif sur l’Île du Nord : la traversée du Tongariro

Comme à chaque arrivée sur une nouvelle terre, les jambes nous démangent ! Plus exactement, une fenêtre météo stable est annoncée pour le 5 mars. Après une visite express de la capitale Wellington – il faut faire des choix – nous rejoignons en deux jours le plateau volcanique central.

L’île du Nord est bouillonnante d’activité volcanique. Endormis en ce moment, la plupart des volcans peuvent néanmoins se réveiller à tout moment. Le seul en activité cette année, sur l’île de White Island, a fait parler de lui en décembre 2019 : 14 touristes étaient en excursion sur le cratère depuis leur bateau de croisière et ont été surpris par une éruption fatale…

Pas d’inquiétude cependant dans les hauts plateaux où nous nous trouvons. Malgré une dernière éruption sur le flan nord du Tongariro en 2012, donc très récente à l’échelle géologique, la situation est calme…

Avancez à 1-2 min du début !

Nous partons vers 6h30 pour le parking marquant la fin de la traversée du Tongariro Alpine Crossing.

De là, une navette réservée quelques jours à l’avance nous amène au début de la randonnée.

Cette randonnée est très prisée. Durant l’été austral, des centaines de marcheurs tentent la traversée de 19 km. D’autres treks sont possibles autour des volcans mais celui-ci offre le parcours le plus varié.

Vers 8h, nous partons de Mangatepopo. Les lumières du matin éclairent le Mont Ruapehu vers le Sud. Ce volcan st le plus haut sommet de l’île du Nord, avec 2797 m d’altitude.

Une heure plus tard, nous approchons de la parfaite silhouette conique du volcan sacré Ngauruhoe. Ce dernier veillera sur nous tout le long de la journée.

Au cours de la première montée, un autre volcan apparait à l’horizon, à gauche sur cette photo :

C’est le volcan Taranaki. Selon la mythologie maorie, les volcans sont des personnalités à part entière. La légende raconte que les 4 volcans principaux étaient tous épris de la Montagne Pihanga qui dominait le lac Taupo. Cette dernière préférait Tongariro. Taranaki a tenté sa chance mais a perdu la bataille. Depuis, il est exilé à plus de 150 km au bord de la mer de Tasman, et ne fait plus partie du massif du Tongariro.

Le Volcan Taranaki au téléobjectif, à près de 150 km de nous !

Selon la légende ces deux là continuent de se défier, grondent et entrent en éruption pour marquer leur hostilité.

Nous passons en essayant de ne pas réveiller ces géants endormis…

Un ancien fossé d’effondrement désormais aplani occupe le pied des volcans. Un lac asséché en occupe la partie sud.

Il n’était pas difficile de trouver un photographe. Le sentier est… légèrement fréquenté !

Après 3h de marche, nous prenons de la hauteur dans un ultime effort pour nous retrouver sur l’arête du volcan Tongariro à proprement parler. Le sommet est interdit d’accès car c’est un territoire sacré.

Vue sur le cône du Ngaurahoe depuis les pentes du Tongariro

Au sommet, un curieux bruit d’explosion suivi de traces de fumée se font entendre sur les pentes du volcan Ruhapeu, plus au Sud.

Un peu inquiets, nous sommes rassurés à l’étude de la carte : il s’agit d’un terrain militaire, et donc probablement d’essais d’explosifs !

La crête sommitale surplombe un cratère crée par une éruption il y a 10 000 ans. Il est toujours actif. La forte concentration en minerai de fer lui donne une couleur rouge prononcée.

On le surnomme à juste titre « The Red Crater ».

On devine une ouverture par laquelle la lave s’est écoulé lors d’éruption précédentes.

Quelques instants plus tard, changement de couleurs… D’autres cratères secondaires sont vivement colorés de vert et de jaune du fait notamment de souffre et de ferrite dissous.

Voici les bijoux du Tongariro, les lacs d’emeraude.

Après une photo souvenir, c’est l’heure du pique-nique.

Ces couleurs laissent rêveurs les obsrêveurs!

La descente, couverte de pierres volcaniques instables, est glissante mais nous sommes bien équipés depuis le Népal !

10ème kilomètre. Nous traversons une vaste zone plane à nouveau, un ancien fossé d’effondrement, avant d’arriver sur les bords d’un lac suspendu aux couleurs plus traditionnelles… Voici le Lac bleu.

Le sentier bascule ensuite vers une looongue descente de 9 km, offrant des vues superbes sur deux anciens lacs de cratère vers le Nord, dont l’immense lac Taupo, la plus grande surface d’eau du pays.

Les lacs Rotoaira et Taupo

Encore des sensations ! La cheminée latérale de l’explosion de 2012 est toujours fumante…

La montagne est ici vivante et cet itinéraire est un livre de volcanologie à ciel ouvert.

Quelques kilomètres plus bas, changement de paysage. La forêt prend la place aux prairies et aux buissons que nous traversions depuis 5 kilomètres.

C’est soudain un autre monde !

Cette forêt a été traversée il y a 8 ans de lahar, ces coulées de boue formée par les cendres lavées par les pluies. Certains secteurs en portent encore les stigmates.

C’est en fin d’après-midi que les enfants peuvent crier victoire sur les 19,5 kilomètres de cette traversée fantastique !

Même si la randonnée ne présentait, par beau temps, aucune difficulté technique sinon l’endurance requise, cela reste leur deuxième plus longue randonnée ! Encore une raison d’être fier d’eux…

Défi sportif en Afrique du Sud : l’ascension de la Montagne de la Table

Le sommet emblématique de ‘mother city’ – la ville mère, comme les sud africains surnomment le Cap, est un must du tourisme local. Accessible en téléphérique en quelques minutes, c’est aussi un haut lieu de la randonnée et plusieurs sentiers, tous exigeants, mènent au sommet ou parcourent le plateau sommital. Le sentier le plus direct et fréquenté via la « Plateklip Gorge » n’est qu’une succession de marches en plein soleil, une ascension ingrate ; le sentier le plus varié mais aussi le plus long est un vrai challenge sportif, c’est celui partant le jardin botanique de Kirstenboch et grimpant par la Skeleton Gorge. C’est celui que nous avons choisi.

Premier entrainement

Première mise en jambe non loin de notre pied à terre : Chapman’s Peak, qui domine Hout bay et la célèbre route panoramique à péage, « Chapman’s drive ».

Le début du sentier

C’est une première découverte du paysage floristique du Fynbos. Le Fynbos est un maquis fleuri spécifique au littoral d’Afrique du Sud. Composé d’une diversité remarquable de plantes uniques au monde, les différents Fynbos du littoral atlantique ou indien explosent de couleurs au printemps ; Erycacées (bruyères), plantes à bulbes, aloès, protéas égaient les sentiers de randonnée.

Explosion florale du Fynbos.

Dans le ciel, les Aigles de Verreaux surveillent leur nid.

Dans les massifs de Protéas fraichement fleuris, les Sucriers et Souimangas se régalent de nectar et pollénisent les plantes. Les obsrêveurs sont en action!

Souimanga malachite
Sucrier ou Promérops du Cap
Serin totta, endémique de la région du Cap

Le sentier parcourt 500m de dénivelé en 2,5km à peine. Pas de pitié pour les mollets et le souffle. La mise en jambe est rude mais les abords du sentier débordent de couleurs. Les enfants comptent les couleurs différentes. 5…6…7…

Les derniers mètres sont très raides.

Fin du supplice en vue!
La vue sur Hout Bay depuis les dernières pentes

Mais après l’effort, le réconfort… Le panorama à couper le souffle, avec vue sur Hout Bay au nord, l’Océan atlantique à l’Ouest, le Cap de Bonne espérance au Sud et la grand anse de False Bay à l’Ouest, jusqu’au cap de Betty’s Bay.

La péninsule du Cap de bonne espérance au Sud
Hout Bay
Cécile devant la plage de Komitje et l’Atlantique
Olivier dans la même pose !
Pause Jeux à la descente

De beaux spécimens de reptiles hantent les rochers.

Voisin de pique-nique

Deuxième entrainement

Le deuxième entrainement sportif était plutôt imprévu… La tempête de la nuit a conduit la société organisatrice à annuler notre visite de la prison de Robben Island. Le bec dans l’eau, que faire ?… Nous enfilons nos chaussures de montagne restées dans le coffre et filons au parking du Lion’s head, sommet dominant la ville, à l’ombre de la Montagne de la Table.

La fière allure du Lion’s head

Le début du sentier est pavé et tranquille. Pique-nique dans le sac, Nous partons la fleur au fusil, en compagnie des Silver tree, de beaux arbres argentés menacés endémiques de la région.

Three hikers near the Silver tree

La vue qui se découvre sur la montagne de Table, les quartiers de Sea Point et le centre ville est plus belle à chaque pas.

Sea Point et Signal Hill, Robben Island au fond à gauche
Camps’Bay
Le Cap, centre d’affaires

Mais bientôt, le sentier devient plus abrupt et tourne autour de « tête du lion ». Echelles, marches fixées et cordes remplacent les pas bien assurés. « Trop bien le parc d’attraction ! » clament les enfants. En vérité un vrai sentier de montagne, certes assez court, mais un vrai entrainement sportif, plutôt qu’une balade à touristes comme on aurait pu le croire.

Là encore, la récompense est à la hauteur. Le vent est tombé et la mer est d’huile. Les Damans des rochers sont cette fois nos compagnons de pique- nique. Ces animaux aux allures de rongeurs et d’allure pataude sont en fait des parents éloignés des éléphants !

Nous pouvons fêter la réussite de l’ultime entrainement !

Il ne reste plus qu’ à se mesurer à l’emblème du Cap, la Montagne de la Table. Prochaine étape, by fair means, pour reprendre l’expression chère à SylvainTesson.

C’est elle. Même pas peur!
Pause à la descente.

Jour J

C’est ultra motivés que nous partons le 7 septembre à l’assaut de cette géante.

Le jardin botanique

Départ 8h30 du splendide jardin botanique de Kirstenboch, que nous avons visité quelques jours auparavant. Il s’agit de l’un des joyaux du Cap, tant la qualité des collections est riche, d’autant plus en ce début de printemps austral.

C’est parti ! Altitude : 150m.

Nous traversons le jardin botanique aux mille couleurs. La fleur la plus célèbre est celle crée en l’honneur du militant, prisonnier puis président Nelson Mandela, la Fleur de Paradis Mandela, « Mandela’s gold Strelitzia », à la couleur jaune unique. 20 année de travail ont été nécessaire pour la créer.

Voici deux de ses pollénisateurs…

Souimanga à poitrine orange
Sucrier du Cap

Pas le temps de s’attarder, le sentier nous attend.

La Skeleton Gorge, c’est par là.

« Qui va monter la montagne de Table?! » scandons nous pour nous motiver … Le mental est 75% du succès. Il va en falloir car les premières pentes sont raides mais heureusement à l’ombre. 34 degrés sont prévus au Cap ce samedi, la plus chaude journée du début de printemps.

Des échelles succèdent aux marches. Presqu’un jeu. Les enfants nous étonnent par leur rythme. Nous faisons jeu égal avec des sportifs sans sac à dos.

Puis le sentier se confond avec la rivière, zigzagant entre pierres et souches.

En un temps inespéré, nous atteignons l’orée supérieure de la forêt, « Breakfast rock », à 750m d’altitude. La vue se dégage sur les jardins, les banlieues de Constantia et False Bay.

Dernières pentes

La motivation faiblit un peu après les efforts consentis. Les paysages du Fynbos sont luxuriants et un régal à parcourir mais la chaleur est accablante. Il faut désormais parcourir un sentier en balcon et gravir les 300 derniers mètres de dénivelé, le ventre vide car le repas aura lieu au sommet. C’est la condition du succès !

Les secteurs ludique où il faut grimper aident à garder l’envie de marcher…

Jusqu’au bonheur de dominer toute la ville et de profiter de l’air venteux du sommet, à 1058m d’altitude.

C’est gagné! La montagne nous a acceptés à son sommet, exceptionnellement vide de nuages. 1000m de dénivelé, notre record en famille! Ce n’était pas gagné d’avance avec la chaleur prévue. L’entrainement aura payé. Les fruits secs ont aidé aussi .

Les playmobils aident à se détendre après les sandwiches. Des petits lacs de pluie au sommet avec des îles, le plus beau terrain de jeu de la ville!

L’insouciance des valeureux marcheurs

La descente est entamée vers 14h30. Encore 2h30 de descente.

Pause dans le descente

Les genoux sont mis à rude épreuve, surtout à la fin dans l’étroite et sobrement nommée Skeleton gorges. Un objectif : Rester entier!

Comment exprimer notre fierté devant ce défi relevé haut la main! Bravo les enfants! La leçon est belle. Quand on veut très fort quelque chose, on s’en donne les moyens, on apprend le goût de l’effort et on arrive à réaliser ses rêves !

Nous aussi, nous sommes fiers!

L’Islande en famille : A l’assaut du Snaefjell

En ces temps où le voyage s’écrit entre parenthèses, nous terminons le récit en images de notre périple islandais de 2018…

Premiers épisodes ici : http://obsreveurs.fr/index.php/2019/03/10/lislande-en-famille1/

puis : http://obsreveurs.fr/index.php/2019/04/18/lislande-en-famille-vik-et-les-iles-vestmann/

et enfin : http://obsreveurs.fr/index.php/2019/06/25/lislande-en-famille-les-glaciers-du-parc-de-skaftafell/

4 ème chapitre : L’ouest du pays.

Nous quittons les contreforts sud du massif glaciaire au niveau de la petite ville portuaire de Höfn, capitale du Homard… Le ciel est dégagé et ce sera une des journées les plus lumineuses du séjour.

Höfn et les glaciers

La route serpente le long de la côte sud qui se creuse désormais de plusieurs fjords qu’il faut contourner au prix de nombreux kilomètres.

Début de la côte rocheuse

La Sterne arctique nous survole ça et là et près d’une colonie, nous surprenons le passage éclair d’un Faucon gerfaut !

Sterne arctique

Une pause au bord de l’Océan nous offre enfin la chance d’observer le Canard le plus rare d’Europe, présent uniquement dans cette île volcanique : l’Arlequin plongeur. Il passe le printemps dans les rivières d’eau douce des hauts plateaux avant de se rassembler dès le mois de juillet jusqu’à la mauvaise saison sur les côtes. Une première !

Arlequin plongeur mâle

Pour ne pas avoir loué une 4×4 Duster pour rien, nous empruntons le raccourci partiellement non revêtu de la vallée d’ Oxi (Route 939) pour rejoindre les abords de la ville d’Egilsstaðir.

Après une nuit en chambre d’hôte, c’est l’heure de la surprise : Nous choisissons de marquer une pause en allant à la piscine municipale. Bains chauds, brûlants et glacés au menu. A l’islandaise !

Requinqués, après un pique nique au bord du lac, une petite marche d’une heure nous conduit à la célèbre cascade d’Hengifoss.

Le basalte n’a pas cédé aux assauts du temps et forme un écrin d’ébène autour de la cascade; on peut voir les dépôts de cendres des différentes éruptions historiques, teintés de rouille par les oxydes de fer.

Ca fait bizarre de voir la taille des enfants 😉 Non pas par rapport à la cascade, mais par rapport à 2022 !

Dernier regard en arrière et il est temps de monter sur les hauts plateaux volcaniques pour retrouver notre hébergement du soir.

Changement de décor à nouveau. Les fragiles mousses ont des reflets vert fluorescents. Elles poussent sur un substrat volcanique peu fertile et sont, avec quelques herbes rares, les seules formes de végétation à cette altitude (950 m).

Nous sommes aux abords du refuge Snaefjell. Première nuit en refuge pour les enfants qui n’auront pas froid dans leurs gros duvets… La pièce est surchauffée…

La nuit arrive (euh en fait non, le jour est permanent en juillet à cette latitude !). Voici la lumière à 23h…

Au petit matin, départ pour la randonnée. Le temps est au beau !

Après 2h de marche, nous marquons une pause pour un sandwich. Les enfants jouent aux playmbobils dans une maison de pierre.

Nous plongeons notre regard dans l’immensité des paysages; à l’horizon Sud s’étend l’immense calotte glaciaire du du Vatnajökull.

Nous repartons à l’assaut du sommet. Le temps est calme mais quelques nuages lèchent le sommet. Le temps peut vite changer et les pentes terminales sont verglacées : nous ne pouvons pas prendre de risque, avec des enfants de 6 et 9 ans, de se retrouver dans le brouillard au sommet sur des pentes gelées. Nous nous arrêtons au pied du sommet sans regrets.

Le sommet du Snaefjell

De retour au refuge, nous reprenons la voiture. La piste chaotique parcourt durant de nombreux kilomètres les hauts plateaux islandais. Le paysage lunaire volcanique est digne des confins du Mordor

Riding on the Moon

Le paysage austère s’ouvre soudain vers un paysage de lacs et de prairies et tel une oasis, le village de Möðrudalur nous accueille. Presque irréel.

Village n’est pas le mot. Une ferme, un camping, un gîte de groupe, un café où errent quelques backpackers.

Ici même les toits sont recouverts d’herbes, pied de nez aux alentours désertiques.

A notre surprise, de jeunes Renards polaires s’amusent dans le village. A priori pas très sauvages…

Pas plus que ce Faucon gerfaut empaillé qui semble regarder le paysage dans le hall de l’auberge de jeunesse…

Nous espérons voir ce mythique rapace en chair et en plumes durant nos cinq derniers jours, notamment dès le lendemain au bord du Lac Myvatn… A suivre !

L’Islande en famille : Cercle d’or et Landmanalaugar

Islande, première partie : le Sud-ouest

Le Cercle d’or

Il faut vivre ses rêves plutôt que de rêver sa vie dit la maxime. Le voyage est comme une drogue et l’appel du grand Nord a été plus fort que nous.

L’Islande, terre de grand espaces infinis mais aussi de phénomènes naturels et géologiques inouïs, nous attire depuis des années. Un beau cadeau pour passer la dizaine…

Le tourisme explose en Islande et surtout les prix… Pas d’autre choix que le camping ou les Guesthouses pour les familles en quête d’aventure. A condition de réserver pour ces dernières, plusieurs mois à l’avance – et encore, difficile de trouver des tarifs raisonnables. Pour tenir le budget : piques-niques sur le pouce par tous les temps le midi, et « popote » le soir dans les cuisines communes… Et peu d’improvisation.

Voici notre programme : « le Cercle d’or », Landmanalaugar, Iles Vestmann, Vik, Parc national Skatefjell, Egilstadir, randonnée au Snaefjaell, Plaines de Modrodalur, Lac Myvatn, Detifoos, Hasvik, Reyjkjavik.

Notre périple en Islande (17 jours)

Le Cercle d’or est le secteur le plus touristique. Geysers, Faille média-atlantique, Cascades… Pluie, grisaille et surféquentation (relative)… Nous n’y passerons qu’une journée, fuyant vite vers les terres volcaniques moins fréquentées, mettant à profit la Duster 4×4 bas de gamme que nous avons loué pour prendre les pistes de traverse.

Notre monture et premier hébergement

Film de Présentation de Geysir par Noémie

Cliquez sur l’image.

Geysir est un geyser de petite taille, mais dont l’activité, toutes les 3à 5 minutes, permet aux cars de touristes pressés de ne rien rater de ce phénomène géothermique visible dans peu depuis: USA, Nouvelle-Zélande, Islande… et une poignée d’autres pays, ce phénomène reste rare sur Terre…

Non loin de là, la puissante cascade de Godafoss est notre première cascade au pays des Elfes.

Godafoss, sans arc-en-ciel

Les cartes postales la représentent sous un splendide arc-en-ciel, mais ce jour, c’est la pluie fine qui met à l’épreuve nos équipements. Emmitouflés de Gore-Tex de la tête au pied, nous ne sommes pas vraiment dérangés. Le spectacle est plus dans l’assortiment des parapluies japonais avec leurs petites chaussures que dans les couleurs du ciel, uniformément blanc et gris. Continuer la lecture de « L’Islande en famille : Cercle d’or et Landmanalaugar »

Mardi Himal trek : première découverte du Népal

Découvrir le Népal

Avant d’emmener nos enfants au Népal, nous décidons de découvrir le pays à deux à l’occasion de nos 10 ans de mariage. Connaître le pays, ses habitudes alimentaires, la difficulté des sentiers nous rassurera pour leur faire découvrir ensuite ce pays attachant.

Pour ce premier trek, nous sommes passés par l’agence Nepalayak, très professionnelle, tenue par un couple franco-népalais que l’on recommande chaudement ! L’avantage était, sur une durée aussi courte (14 jours), de ne pas perdre de temps à éditer les permis de trek, trouver un guide, un porteur…

S’accompagner des services d’un guide local permet de partager cette randonnée avec des népalais, de pouvoir échanger avec eux et de mieux comprendre ce pays. Nous ne regrettons pas!

C’est donc avec Sabin, jeune guide plein d’énergie de 26 ans et Rabi, porteur de la vallée de Siding, que nous partirons à l’assaut des pentes du Machapuchare.

L’aiguille du Machapuchare (au fond, au centre) et les cimes des Annapurnas depuis Pokhara

Un trek engagé au pied de la montagne sacrée

Le Machapuchare, malgré son nom, n’est pas une montagne du Pérou mais bel et bien un sommet sacré du Népal culminant à 6993 m. Malgré sa hauteur, elle est  1000m en deçà du point culminant du massif des Annapurnas (8041m), dont elle est la montagne le plus méridionale.

Aussi appelée « Fish tail » – queue de poisson, en raison de sa forme bifide qu’on peut observer depuis la crête du Mardi Himal, le Machapuchare est une montagne sacrée.

Le sommet du « Fish Tail » en forme de queue de poisson

Ce statut de montagne sacrée lui confère l’inviolabilité puisqu ‘aucun permis n’est accordé pour gravir ses arêtes. Le Machapuchare est réputé n’avoir jamais été gravi. L’unique tentative répertoriée fut celle d’une équipe britannique en 1957qui arriva jusqu’à 50 mètres du sommet, mais s’arrêtèrent alors comme ils l’avaient promis. Après cela, la montagne fut déclarée sacrée et interdite aux grimpeurs.

Nous partons de Pokhara au petit matin. La balade en bateau (5$) sera pour plus tard…

Lac de Pokhara

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