Défi sportif en Afrique du Sud : l’ascension de la Montagne de la Table

Le sommet emblématique de ‘mother city’ – la ville mère, comme les sud africains surnomment le Cap, est un must du tourisme local. Accessible en téléphérique en quelques minutes, c’est aussi un haut lieu de la randonnée et plusieurs sentiers, tous exigeants, mènent au sommet ou parcourent le plateau sommital. Le sentier le plus direct et fréquenté via la « Plateklip Gorge » n’est qu’une succession de marches en plein soleil, une ascension ingrate ; le sentier le plus varié mais aussi le plus long est un vrai challenge sportif, c’est celui partant le jardin botanique de Kirstenboch et grimpant par la Skeleton Gorge. C’est celui que nous avons choisi.

Premier entrainement

Première mise en jambe non loin de notre pied à terre : Chapman’s Peak, qui domine Hout bay et la célèbre route panoramique à péage, « Chapman’s drive ».

Le début du sentier

C’est une première découverte du paysage floristique du Fynbos. Le Fynbos est un maquis fleuri spécifique au littoral d’Afrique du Sud. Composé d’une diversité remarquable de plantes uniques au monde, les différents Fynbos du littoral atlantique ou indien explosent de couleurs au printemps ; Erycacées (bruyères), plantes à bulbes, aloès, protéas égaient les sentiers de randonnée.

Explosion florale du Fynbos.

Dans le ciel, les Aigles de Verreaux surveillent leur nid.

Dans les massifs de Protéas fraichement fleuris, les Sucriers et Souimangas se régalent de nectar et pollénisent les plantes. Les obsrêveurs sont en action!

Souimanga malachite
Sucrier ou Promérops du Cap
Serin totta, endémique de la région du Cap

Le sentier parcourt 500m de dénivelé en 2,5km à peine. Pas de pitié pour les mollets et le souffle. La mise en jambe est rude mais les abords du sentier débordent de couleurs. Les enfants comptent les couleurs différentes. 5…6…7…

Les derniers mètres sont très raides.

Fin du supplice en vue!
La vue sur Hout Bay depuis les dernières pentes

Mais après l’effort, le réconfort… Le panorama à couper le souffle, avec vue sur Hout Bay au nord, l’Océan atlantique à l’Ouest, le Cap de Bonne espérance au Sud et la grand anse de False Bay à l’Ouest, jusqu’au cap de Betty’s Bay.

La péninsule du Cap de bonne espérance au Sud
Hout Bay
Cécile devant la plage de Komitje et l’Atlantique
Olivier dans la même pose !
Pause Jeux à la descente

De beaux spécimens de reptiles hantent les rochers.

Voisin de pique-nique

Deuxième entrainement

Le deuxième entrainement sportif était plutôt imprévu… La tempête de la nuit a conduit la société organisatrice à annuler notre visite de la prison de Robben Island. Le bec dans l’eau, que faire ?… Nous enfilons nos chaussures de montagne restées dans le coffre et filons au parking du Lion’s head, sommet dominant la ville, à l’ombre de la Montagne de la Table.

La fière allure du Lion’s head

Le début du sentier est pavé et tranquille. Pique-nique dans le sac, Nous partons la fleur au fusil, en compagnie des Silver tree, de beaux arbres argentés menacés endémiques de la région.

Three hikers near the Silver tree

La vue qui se découvre sur la montagne de Table, les quartiers de Sea Point et le centre ville est plus belle à chaque pas.

Sea Point et Signal Hill, Robben Island au fond à gauche
Camps’Bay
Le Cap, centre d’affaires

Mais bientôt, le sentier devient plus abrupt et tourne autour de « tête du lion ». Echelles, marches fixées et cordes remplacent les pas bien assurés. « Trop bien le parc d’attraction ! » clament les enfants. En vérité un vrai sentier de montagne, certes assez court, mais un vrai entrainement sportif, plutôt qu’une balade à touristes comme on aurait pu le croire.

Là encore, la récompense est à la hauteur. Le vent est tombé et la mer est d’huile. Les Damans des rochers sont cette fois nos compagnons de pique- nique. Ces animaux aux allures de rongeurs et d’allure pataude sont en fait des parents éloignés des éléphants !

Nous pouvons fêter la réussite de l’ultime entrainement !

Il ne reste plus qu’ à se mesurer à l’emblème du Cap, la Montagne de la Table. Prochaine étape, by fair means, pour reprendre l’expression chère à SylvainTesson.

C’est elle. Même pas peur!
Pause à la descente.

Jour J

C’est ultra motivés que nous partons le 7 septembre à l’assaut de cette géante.

Le jardin botanique

Départ 8h30 du splendide jardin botanique de Kirstenboch, que nous avons visité quelques jours auparavant. Il s’agit de l’un des joyaux du Cap, tant la qualité des collections est riche, d’autant plus en ce début de printemps austral.

C’est parti ! Altitude : 150m.

Nous traversons le jardin botanique aux mille couleurs. La fleur la plus célèbre est celle crée en l’honneur du militant, prisonnier puis président Nelson Mandela, la Fleur de Paradis Mandela, « Mandela’s gold Strelitzia », à la couleur jaune unique. 20 année de travail ont été nécessaire pour la créer.

Voici deux de ses pollénisateurs…

Souimanga à poitrine orange
Sucrier du Cap

Pas le temps de s’attarder, le sentier nous attend.

La Skeleton Gorge, c’est par là.

« Qui va monter la montagne de Table?! » scandons nous pour nous motiver … Le mental est 75% du succès. Il va en falloir car les premières pentes sont raides mais heureusement à l’ombre. 34 degrés sont prévus au Cap ce samedi, la plus chaude journée du début de printemps.

Des échelles succèdent aux marches. Presqu’un jeu. Les enfants nous étonnent par leur rythme. Nous faisons jeu égal avec des sportifs sans sac à dos.

Puis le sentier se confond avec la rivière, zigzagant entre pierres et souches.

En un temps inespéré, nous atteignons l’orée supérieure de la forêt, « Breakfast rock », à 750m d’altitude. La vue se dégage sur les jardins, les banlieues de Constantia et False Bay.

Dernières pentes

La motivation faiblit un peu après les efforts consentis. Les paysages du Fynbos sont luxuriants et un régal à parcourir mais la chaleur est accablante. Il faut désormais parcourir un sentier en balcon et gravir les 300 derniers mètres de dénivelé, le ventre vide car le repas aura lieu au sommet. C’est la condition du succès !

Les secteurs ludique où il faut grimper aident à garder l’envie de marcher…

Jusqu’au bonheur de dominer toute la ville et de profiter de l’air venteux du sommet, à 1058m d’altitude.

C’est gagné! La montagne nous a acceptés à son sommet, exceptionnellement vide de nuages. 1000m de dénivelé, notre record en famille! Ce n’était pas gagné d’avance avec la chaleur prévue. L’entrainement aura payé. Les fruits secs ont aidé aussi .

Les playmobils aident à se détendre après les sandwiches. Des petits lacs de pluie au sommet avec des îles, le plus beau terrain de jeu de la ville!

L’insouciance des valeureux marcheurs

La descente est entamée vers 14h30. Encore 2h30 de descente.

Pause dans le descente

Les genoux sont mis à rude épreuve, surtout à la fin dans l’étroite et sobrement nommée Skeleton gorges. Un objectif : Rester entier!

Comment exprimer notre fierté devant ce défi relevé haut la main! Bravo les enfants! La leçon est belle. Quand on veut très fort quelque chose, on s’en donne les moyens, on apprend le goût de l’effort et on arrive à réaliser ses rêves !

Nous aussi, nous sommes fiers!

Rencontre avec les Albatros au large du Cap

Compte-rendu en images d’une sortie inoubliable en mer au large du Cap de bonne espérance, avec l’association Capetown Pelagics. Ces sorties d’observations qui ont lieu chaque week-end à 25 miles au large des côtes (si le temps est clément ), permettent d’observer des espèces d’oiseaux marins qui volent entre Atlantique et Pacifique, là où les eaux des deux océans se mélangent.

Il s’agit d’un secteur presque sans égal pour observer à distance raisonnable des côtes des espèces pélagiques, c’est à dire de haute mer – en compétition avec les excellentes croisières au large de Kaikoura en Nouvlle-Zélande.

Le bénéfice de ces sorties non lucratives finance des actions de conservation dans la région du Cap. Une raison de plus pour les soutenir.

Je les recommande vivement pour les ornithologues bien sûr, mais aussi pour tout amoureux de la nature ayant jamais rêvé de côtoyer les plus grands oiseaux du monde (en envergure). Sujets au mal de mer, bien se renseigner (ou s’abstenir…) car cela secoue beaucoup!…

Cliquez sur les images pour agrandir et apprécier l’envergure de ces géants… Plus d’autres volatiles et mammifères !

Une journée en Afrique du Sud

L’organisation du quotidien diffère radicalement de notre épopée namibienne ! Nous sommes passés d’une Toyota 4×4 tente au surpuissant moteur à une berline Hyundai bas de gamme, du camping isolé dans les tentes de toit à des hébergements en dur variés et des pistes sablonneuses aux routes asphaltées en parfait état.

Nouvelle voiture, nouvelles routes

Une seule chose n’a pas changé : les sandwichs le midi et la cuisine maison le soir…

Notre premier gâteau maison, près de Port Elizabeth
Cuisine au « Braai », dans la plus pure tradition sud africaine

Comme en Namibie, les supermarchés sont assez similaires aux nôtres répondant aux doux noms de Spar (on connait), Woolworth (haut de gamme), Shoprite (basique) ou Pick & Pay. Ce dernier a la faveur des enfants car ils distribuent pour chaque tranche de 100 Rand dépensés (15 €) des cartes des joueurs de Rugby du XV des Springbok, l’équipe nationale sud africaine. (Nos jeunes supporters sont partagés pour le prochain match Afrique du Sud – Namibie du samedi 28 septembre).

Dans ces magasins, on trouve des fruits frais (oranges, bananes, pommes, poires, raisin sans pépin, clémentines, goyaves, et fraises de printemps);

Premières fraises de notre deuxième printemps

des légumes (carottes, tomates, concombre, choux, parfois courgettes), des petits plats traiteurs (poulet frit, saucisses…), un stand de Biltong (viande séchée), viande mais peu de charcuterie – sauf des rouleaux de cervelas variés, des rayons fournis hélas de sucreries et chips diverses… etc. Rien de bien déroutant. Le plus surprenant aura été de trouver ces rayons de nourriture « addictive »… dans les parapharmacies !

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NamibRand, une réserve naturelle vertueuse

L’ école du désert Nadeet est située dans la réserve naturelle NambiRand. Cette réserve au sud-est du désert du Namib, jouxtant le parc national de Namib Naukluft a pour missions la protection et la conservation de plusieurs biotopes exceptionnels. Il s’agit d’une réserve non lucrative qui se démarque d’autres réserves privées. Elle couvre une superficie de 172000 ha.

Ce 23 août, nous traversons la réserve en partant des Dunes de Sossusvlei et avons pu constater l’abondance de la faune le long de la route C27 qui la traverse. Nous avons eu le privilège de faire de nombreuses rencontres lors de ce trajet :

zèbres des plaines
Autruches
On a cru à une statue !
Autour chanteur pâle
Courvite à deux bandes
Le renard Otocyon (Bat-eared Fox), mangeur de gecko et de sauterelles qu’il repère avec ses oreilles très développées

A proximité de l’école du désert, le camping NamibRand Family Hideout propose seulement 3 emplacements de campings éco-responsables plutôt haut de gamme, isolés dans les contreforts du désert du Namib. Un paradis que nous ne sommes pas près d’oublier.

L’arrivée au « campsite »

L’emplacement est isolé des autres et dispose d’un point d’eau où s’abreuvent essentiellement des Oryx mais aussi quelques Springboks et, matin et soir, des Gangas namaqua, genre de pigeon du désert.

Oryx au campement
Séance démélage de cheveux devant les Oryx!
Gangas namaqua

L’après-midi, c’est repos. Noémie fait la cuisine. Toasts tomate jambon fromage !

Le premier soir, nous partons explorer les environs durant deux heures jusqu’au crépuscule.

Ambiance très très calme, seuls face au Namib et à ses habitants

Zèbres de Burchell
Springbok pensif
Toutes les traces mènent à l’ombre qui sera promise à midi
Vérification de l’identification d’un moineau de désert

Le lendemain, à 7h, nous partons à pied pour une découverte des dunes et des traces d’animaux dans le sable.

Illusion d’optique! Les dunes sont très petites et grimpées en une minute, mais les sensations sont intactes.

Et le panorama à la hauteur.

Le désert du Namib est célèbre pour son sable orangé foncé, dont l’origine est une leçon de géographie passionnante que nous conte notre guide.

Les roches riches en métaux issues du massif du Drakensberg, entre Lesotho et Afrique du Sud, sont chariées après érosion depuis des millions d’années par le fleuve Orange qui y prend sa source. Traversant l’Afrique du Sud, le fleuve Orange dépasse les roches dans son lit jusqu’à l’océan. Le temps a fait son oeuvre et l’Océan atlantique, dont les flots sont poussés par le courant antarctique du Benguela, dépose à son tour ces sables presque rouges sur la cote namibienne. Les vents d’ouest dominants forment ensuite les dunes que nous avons gravies. 2000 km de voyage pour ces grains de sables dont certains, riches en fers, noirs en surface, s’aimantent sous nos yeux stupéfaits.

Le trajet du sable rouge du Namib

Toute aussi intéressante, l’histoire des traces de pattes éphémères que nous suivons sur les dunes : là, une trace d’un vieil Oryx, dont la queue pendante laisse un sillon;

un vieil oryx est passé par là

Ici, celle d’une alouette des dunes, arrivée en vol puis ayant sautillé; ailleurs celle d’un gecko, petit lézard des terres arides.

Gecko

L’auditoire est conquis et les qualités d’observation des enfants sont félicitées.

Nous encourageons les futurs voyageurs à résider dans cette réserve qui promeut l’écotourisme, nous serions bien restés une semaine entière…

C’était notre dernier article sur la Namibie, à bientôt pour nos pérégrinations dans la région du Cap – que nous avons déjà quitté depuis quelques jours en direction du Lesotho.

De plus amples informations sur la réserve : http://www.namibrand.com et le campiste : https://www.nrfhideout.com

Défi sportif en Namibie : « Big daddy », la plus haute dune du monde

Notre voyage est une occasion de découvrir les milieux naturels préservés tout autour de la planète, pour autant nous n’oublions pas la dimension culturelle et aussi sportive. Nous nous sommes donné pour objectif d’accomplir un défi sportif (au moins!) par pays.

Notre choix sportif s’est porté sur l’ascension de « la Big Daddy », considérée comme une des plus grandes dunes du monde.

Nous nous installons à Sesriem, porte d’entrée du désert dans le Parc national de Namib Naukluft. Nous avons réservé pour pouvoir être installés aux portes de la vallée menant à Sossusvlei, site emblématique de la Namibie.

Préparatifs au camping de Sesriem

Le camping ouvre ses portes sur la route des dunes à 6h30 alors qu’il fait encore nuit. Ce matin là, nous nous réveillons à 5h30 dans le froid (8°C) pour préparer les affaires, replier les tentes et être prêts à l’heure. Nous voulons profiter des lumières de l’aube et nous motivons les enfants à se lever. Ils termineront leur nuit en pyjama dans la voiture…

Lever de soleil sur la « vallée » menant à Sossusvlei

Nous roulons 60 km avant d’arriver sur le site.

Premiers pas dans le sable

A notre arrivée, les enfants courent dans le sable. Progressivement, les pas se font plus réguliers et plus lourds.

Après une heure en équilibristes sur l’arête de la dune, nous savourons notre petit-déjeuner (pain de mie, pâte à tartiner et jus de goyave) face à l’immensité du désert.

A l’est, le Soleil n’a pas encore atteint la face cachée des dunes.

A l’ouest, nous admirons la vue sur le salar argileux de Sossusvlei


Peu après, deux Oryx descendent la pente de la grande dune. Leur traversée de la plaine d’argile justifie le transport d’un réflex et d’un zoom pesant, pour quelques photos graphiques.

La dernière montée est vraiment difficile. La pente est sévère, les pas s’enfoncent et le vent souffle le sable dans les yeux.

Seule face à la Dune

L’arrivée au sommet est une délivrance. Les adultes souffrent autant que les enfants, mais quelle récompense! Des dunes à perte de vue et la fierté de s’être dépassés. C’est l’exaltation !

Panorama au sommet

En descente, les enfants veulent courir ! Ils entendent la dune crisser à chaque déplacement.  C’est l’euphorie générale. 

210 m de pente dans le sable. Pur bonheur !

En bas, nous constatons les dénivelés avalés et parcourons le sol dur et argileux du salin avec ses arbres morts si photogéniques, mondialement connus.

La pente géante. Altitude de la base : 600m. Sommet : 807m.

En bas de la dune, nous rencontrons peu d’animaux mais de petits insectes et leurs prédateurs…

Le tokie tokie, coléoptère araignée

Méfiant, il est la proie de la rare Alouette des dunes, endémique au sud du désert du Namib, mais aussi de l’Alouette moineau.

Alouette des Dunes
Alouette moineau

Partis à 7h45, nous auront mis, avec un rythme volontairement lent et contemplatifs, près de 2H45 avant d’admirer la vue. Puis une heure encore pour dévaler la pente et profiter du désert argileux.

« Nadeet », une école dans le désert hors du commun.

De notre reporter Noémie

« NaDeet », située en marge du désert du Namib, au sein de la réserve naturelle NamibRand, est une organisation d’éducation environnementale. Elle a été lauréate du prix Unesco Japon pour l’éducation au développement durable en 2018.

Ce centre accueille des écoliers, des éducateurs. Malheureusement, nous arrivons en période de vacances. La maîtresse et aussi responsable du centre, nous a quand même accueillis pour nous expliquer sa pédagogie et nous montrer le site.

Elle nous a montré les dortoirs des élèves. Les responsables ont collé des fonds de bouteilles autour des ampoules afin de tamiser la lumière pour éviter la pollution lumineuse et ne pas déranger ceux qui veulent observer les étoiles. Le ciel ici est fantastique pour apprendre les constellations ! (D’ailleurs, notre emplacement de camping le soir s’appelait « Orion » !)

Dans la salle de bains, les enfants doivent économiser l’eau dans les douches et pour se laver les dents, ils ont un gobelet.

Ils utilisent des toilettes sèches. Les lavabos sont fabriqués avec du matériel recyclé. Il faut de l’imagination !

Toute la station fonctionne à l’énergie solaire. Chaque semaine, les groupes d’élèves comparent leur consommation avec les précédents.

Sur le toit, des panneaux solaires captent la chaleur du soleil qui charge les batteries!
Là, les élèves notent leur consommation d’eau, d’énergie, de déchets afin de prendre conscience de leur impact sur l’environnement…

J’ai adoré les fours solaires. Ils font cuire des pizzas, des gâteaux, des omelettes… Cela chauffe très vite !

Ils fabriquent aussi des boulettes de papiers recyclés pour faire du combustible dans une sorte de « cache-réchaud » et montrent qu’il y a moins de perte de chaleur.

Une autre méthode que le réchaud à gaz et très efficace!

Bien sûr, ils trient leurs déchets, comme nous!

Merci Victoria! Cette visite était passionnante !.

Et maintenant, en route pour le camping situé à côté dans la réserve naturelle NamiRand Family Hideout.

La suite dans un prochain épisode. A bientôt !


La plus grosse météorite du monde nommée « Hoba »

De notre reporter Romain

Nous l’avons trouvée en Namibie ! Elle mesure 3 mètres et pèse 50 tonnes.

Elle  est presque aussi grande que moi. Elle a été découverte en 1920 par Jacobus Hermanus Brits dans une ferme.

Les scientifiques disent qu’elle a 80 000  ans ! Elle est constituée essentiellement de fer, de nickel et de cobalt.

C’est un monument national.

La voici ! Elle vient de l’espace !

Envoûtant Damaraland

Après le parc d’Etosha et le centre de conservation des guépards, nous avons fait une pause dans le parc national du plateau du Waterberg

Un cirque au bord du plateau du Waterberg

Puis, plus à l’est, près du Vingerklip, nous sommes surpris de trouver un massif aux allures de Far West américain.

Rock Finger, massif du Vingerklip, à l’est de Khorixas
En avant pour le Damaraland… Après une grasse matinée bien méritée !

Le Damaraland

Carte du Damaraland © Expert Africa

La région du Damaraland, au nord-ouest de la capitale de la Namibie, nous a envoutés par ses paysages austères mais tourmentés, mais aussi par sa richesse culturelle et naturelle.

Les environs de Twyfelfontein, accessibles après 100 km de piste depuis Khorixas, sont riches de curiosités que nous parcourons sur deux journées : la forêt pétrifiée, les vieilles plantes à fleurs Welwitschia mirabilis – dont les feuilles posées au sol sont les plus longues du monde et la longévité peut dépasser 2000 ans- des montagnes tourmentées, des orgues basaltiques, des musées en plein air relatant la vie des peuples du Damaraland…

Morceaux de troncs pétrifiés autour d’une énigmatique Welwitschia
Musée vivant des traditions du Damaraland

Mais le site plus remarquable de la vallée reste l’exceptionnel site rupestre de Twyfelfontein.

La vallée de Twyfelfontein

Twyfelfontein signifie « source douteuse ». Cette source, rare dans le désert, attirait autrefois des chasseurs-cueilleurs et plus tard des éleveurs Khoïkhoïs (peuple San) qui ont laissé la trace de leur passage sur les rochers environnants pour mener des rites chamaniques.

Ce site regroupe les plus nombreux pétroglyphes d’Afrique, soit environ 2500 figures décrites. Le mot « pétroglyphe » qui vient du grec signifie « pierre gravée ». En 2007, cette richesse nationale est inscrite au patrimoine mondial de l’Unesco.

Bienvenue !

On observe de nombreuses représentations d’animaux : éléphants, girafes, zèbres, rhinocéros… et même une otarie et un manchot qui attestent l’existence d’une exploration du littoral distant de 100 km.

Le lion est une des plus belles figures du site. Qu’a-t-il de particulier ?

Girafe et traces de pieds d’un chaman?

Nous logeons au camping Aabadi Mountain campsite, au bord de la rivière Aba Huab. Le cadre est magnifique et quand le soleil se couche, c’est une pleine lune rousse qui se lève derrière la crête. Les installations sont sommaires mais le désert est la plus belle des salles de bains.

Le site du camping
Lecture au couchant
Le deuxième soir

Dans les lits asséchées de quelques fleuves, les arbres puisent l’eau dans la nappe phréatique, de plus en plus profond car il n’a pas plu depuis plus de 4 ans. Les rivières dessinent de petites oasis que parcourent quelques troupeaux d’éléphants du désert. Ces populations très menacées ne comptent que quelques centaines d’individus (600 en 2013 selon http://etoshanationalpark.co.za/faunaflora/wildlife/desert-elephants).

Nous en avons trouvé cinq !

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Une rentrée pas comme les autres

Ca y est, nous sommes arrivés à Cape Town en Afrique du Sud !  Bonne rentrée à tous ! Nous restons ici durant 10 jours, en prenant un rythme d’école particulier en double niveau : CE1 pour Romain et CM2 pour Noémie. Excursions le matin, et école l’après-midi.

Nous laissons la Namibie derrière nous à regret avec le calme et la beauté de son désert, ses parcs naturels et ses grandes étendues sauvages à perte de vue.

Pour notre passage à la frontière en Afrique du Sud et notre dernière nuit sous tente à Springbok, nous avons atteint les 6 degrés, (les nuits les plus froides de l’année !) : nous étions congelés ! Les enfants ont dormi tout habillés et les adultes avec un bonnet ! Heureusement, il y a les nouilles chinoises pour réchauffer le soir !

Diner un peu frisquet au nord de l’Afrique du Sud

Le contraste en ville ici est saisissant. Nous avons rendu notre Toyota 4×4 avec tente au Cap pour un routière. Quelle effervescence entre les voitures et les buildings !

Dans les campings où nous étions en Namibie, ou parfois même en bivouac sur la route, pas de Wifi ! Alors pour partager nos aventures, les enfants et Olivier ont concocté une carte de Namibie pour résumer notre parcours. Quelques articles sur les principaux lieux découverts sont en préparation.

Bonne reprise à tous ! Et merci pour vos commentaires chaleureux que nous lisons régulièrement.