L’ ANZAC Day en Nouvelle-Zélande

25 avril 2020.

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Aujourd’hui c’est « l’ANZAC day » en Nouvelle-Zélande, un jour férié.  ANZAC signifie « Australian New Zealand Army Corps ». La première ministre, Jacinda Ardern, a appelé ses compatriotes à se lever à l’aube pour commémorer toutes les actions des soldats engagés et tués lors de la première guerre mondiale.

Ces hommes, Néo-zélandais et Australiens, ont parcouru des milliers de kilomètres…

Pour donner quelques exemples, ils se sont engagés le 25 avril 1915 en Turquie lors de la bataille de Gallipoli (Détroit des Dardannelles). Ils ont combattu en France, également du 24 au 26 avril 1918, sur le territoire de la commune de Villers-Bretonneux (Somme). Ils stoppèrent à l’époque l’avancée allemande vers l’ouest, préservant ainsi la ville d’Amiens. Dans la région d’Ypres, en Belgique, de nombreux soldats sont tombés pour notre liberté dans un véritable enfer de plomb et d’acier.

La fête se célèbre à l’aube en mémoire des principaux assauts de l’ANZAC qui ont eu lieu à 6 heures du matin..

Ce matin, Margaret, notre « mamie de coeur » néo-zéalandaise nous a invités à nous lever à l’aube (6h45) et à marcher avec elle et son mari sur le port pour rendre hommage aux soldats. Elle a épinglé un petit coquelicot (a poppy) sur le manteau des enfants.  « A red poppy, a symbol of remembrance and hope for a peaceful future ».

Deux voisins ont déposé une gerbe. Bien sûr, dans le strict respect des règles de distanciation ! 😷… Puis, le son d’une trompette s’est élevé sur le front de mer quasi désert. « D’habitude, tout le village est présent et on prépare un petit déjeuner convivial à la maison du « war mémorial « , raconte Margaret.

Les enfants ont préparé un collage en mémoire des soldats ; ils l’ont offert à Margaret et Lou pour les remercier de leur chaleureux accueil en Nouvelle Zélande, en ces temps le confinement.

Les anglais utilisent l’expression: « Lest we forget » : Nous ne devons pas oublier…

« A nous le souvenir, à eux l’immortalité »

Un moment fort, partagé avec quelques habitants de Paihia, après la fête nationale australienne en janvier !

Sydney et la fête nationale!

Par nos reporters Romain et Cécile.

Le 26 janvier 2020

L’ Australie est un pays gigantesque. C’est tellement grand qu’on l’appelle aussi « l’île continent ». Elle représente une superficie égale à 14 fois la France soit 7,7 millions de km2 pour une population de 25,2 millions d’habitants, fin 2018.

Ce pays a énormément souffert des incendies cet été. Mais quel bonheur de découvrir Sydney sous un soleil éclatant avec la bonne humeur des Australiens dans cette ambiance festive.

Sydney, Adélaïde, Perth, Melbourne et Brisbane sont des grandes villes connues le long des côtes. Mais attention, c’est bien Canberra, une ville nouvelle continentale construite au début du XX ème siècle, qui a été choisie pour être la capitale. Elle est située entre Melbourne et Sydney.

Les Australiens parlent anglais – mais aussi des centaines de dialectes locaux dans les communautés aborigènes – et utilisent le dollar australien.

Le drapeau de l’Australie représente l’Union Jack, (le drapeau du Royaume-Uni), ainsi que l’Etoile de la fédération (qui représente les 7 Etats australiens) puis la Croix du Sud (qui est une constellation).

L’ Australie est une monarchie constitutionnelle parlementaire fédérale.

La reine Elisabeth II est reine de l’Australie. Le gouverneur général se nomme David Hurley et le premier ministre est Scott Morrison.

Les premiers peuples depuis 50 000 ans environ sont les aborigènes. Le capitaine Cook arrive le 26 janvier 1788 pour coloniser ces nouvelles terres. C’est cette date qui a été choisie pour célébrer la fête nationale (même si nous avons perçu quelquefois que le choix de cette date portait à controverse).

Nous arrivons juste à temps, un peu avant midi, pour entendre le salut national effectué avec ses 21 coups de canons.

Juste après, nous entendons s’élever l’hymne national. Les bateaux de plaisance sont de sortie, côtoyant ceux de l’armée.

Des avions de chasse survolent nos têtes et le Sydney Harbour Bridge.

Les hélicoptères arborent des drapeaux du pays au-dessus des navires de guerre.

Et bientôt des parachutistes sautent d’un avion en diffusant des fumées orangées et en tenant également des drapeaux.

Un hommage est rendu aux pompiers courageux qui luttent en ce moment pour éteindre les feux.

La police veille à la sécurité.

Nous pique-niquons dans un endroit au calme quand soudain, nous nous retrouvons propulsés dans le passé avec le défilé de vieux gréements.

Noémie rêve de danser à l’opéra…

… et Romain veut jouer aux petits bateaux!

Des groupes de musique se succèdent pour assurer l’ambiance de la fête.

D’anciens bus à double étages sont sortis pour l’occasion d’un musée. Nous savourons le trajet dans ce magnifique véhicule, gratuit ce jour!

Nous avons adoré cette journée à Sydney. La fête a continué le soir en musique et s’est finalisée par un feu d’artifice. Tant d’insouciance …

A la recherche de l’or…

Les ruées vers l’or (en anglais gold rush) ont commencé en Australie vers 1850. C’est un chapitre essentiel de l’histoire du pays.

Aujourd’hui, le site de « Sovereign Hill » et le musée de l’or à Ballarat dans l’Etat de Victoria, racontent l’histoire de cette fièvre grandissante.

A Sovereign Hill, nous voilà propulsés au XIXème siècle dans un ancien village de mineurs, d’une superficie de 25 hectares.

A peine arrivés, nous testons l’orpaillage. On ne sait jamais… l’or que nous trouvons ici est à nous!

Nous voici équipés de notre matériel : pelle, pan (sorte de grosse poêle sans queue) et tube (qui contient de l’eau) pour mettre nos paillettes d’or. Au boulot!

Comme l’or a une forte densité, les paillettes d’or se retrouvent au fond de notre pan sous le sable. Avec un bon coup de main, on enlève les plus gros cailloux, le sable, et de temps à autre, quelques pépites d’or, plus lourdes que tous les sédiments, brillent au fond sous nos yeux émerveillés… Nous récupérons ensuite nos paillettes pour les mettre dans une petite fiole.

Bon… ce n’est pas avec ça que nous assurerons nos vieux jours…

La prochaine fois, on attaquera à la pioche ! La plus grosse pépite d’or jamais trouvée a été découverte dans ce site à moins de 3 cm du sol !

Son nom, la Welcome Stranger est la plus grosse pépite d’or découverte à ce jour.

Ca fait rêver non?

Au temps de l’exploitation aurifère, les villages se sont peu à peu organisés et développés autour des mines. On peut visiter une ancienne mine reconstituée, le sous-sol et monter voir la vue.

Nous entrons également dans des bâtisses typiques de l’époque où des acteurs en costume nous expliquent les savoir-faire d’antan. Nous avons ainsi visité l’ancienne école, les quelques fermes alentours avec le mobilier d’autrefois, la forge, les pompes funèbres, la caserne de pompiers, l’ancien théâtre, la ciergerie…

Fabrication de bougies (ciergerie)

Nous assistons à la mise en route très bruyante d’un tapis d’orpaillage mécanisé monumental. Le début des gros rendements d’extraction avait sonné !

Aujourd’hui, l’exploitation a toujours lieu sur ce filon à quelques hectomètres du musée en plein air… Mais il n’y a plus de chercheurs en concession individuelle à Ballarat. De nombreux Australiens tentent néanmoins leur chance dans d’autres Etats australiens.

Fusion

Nous assistons à la formation d’un petit lingot d’or.

La fusion de l’or se fait à partir de 1064 °C. Ce métal est tellement dense que ce petit lingot pèse près de 3 kg.

Sa valeur de 220 000 AUS $ nous fait rêver !

220 000 dollars australiens =118 000 euros

Le lendemain, notre fièvre pour trouver de l’or est intacte. C’est « or »….rrible!

Nous trouvons finalement de grosses pépites d’or…

… au musée !

Romain vous présente la « Welcome Stranger » dont nous parlions plus haut. C’est la plus grosse pépite du monde avec un poids de 72 kilogrammes. Ses dimensions ? 61 centimètres de long et 31 centimètres de large !

Noémie rêve… Si on pouvait en trouver juste une comme ça !…

Voici le palmarès du secteur de Ballarat à Bendigo…

Nous apprenons que la vie des chercheurs d’or était très difficile. Peu se sont enrichis, beaucoup ont vécu dans des conditions misérables.

Si vous voulez tenter votre chance, il y a quelques rivières aurifères en France, mais sachez aussi que le détecteur de métaux peut donner de bons résultats après quelques études géologiques !

Pour compléter nos connaissances, nous avons regardé un épisode de « C’est pas sorcier » sur l’or! Disponible gratuitement sur le web.

Pour terminer d’assouvir notre fièvre de l’or, et dans un autre genre… Nous avons regardé « la Ruée vers l’or » de Charlie Chaplin. Les enfants ont beaucoup aimé ! Et se sont rendu compte que la recherche de l’or était loin d’être un loisir !