Les koalas et la visite de l’hôpital de Port Macquarie

Par nos reporters Noémie, Romain

Tout sur les koalas !

Le koala est un mammifère marsupial : son nom scientifique est Phascolarctos cinereus.

Nous avons pris cette photo de koala en liberté à Koroit dans l’Etat de Victoria

Les koalas vivent en Australie  depuis 15 millions d’années. Jusqu’ici 12 espèces se sont éteintes au sein de la forêt.

Les colons ont  détruit  une grande partie de l’habitat des koalas lors du défrichement des terres pour l’agriculture.

A la fin du 19ème siècle des millions de koalas sont mort à cause du commerce de fourrure.

Le koala est maintenant une espèce protégée. Dans les Nouvelles Galles du Sud et le Queensland, les koalas sont répertoriés comme vulnérables et ont été ajoutés à la liste des espèces menacées.

Le koala mesure entre 61 et 85 cm et pèse entre 4 et 14 kg selon l’espèce.

Les pattes avant  d’un koala ont deux  pouces  et trois doigts pour faire une pince.  Les koalas ont une empreinte digitale unique, comme les hommes.

Les koalas peuvent sauter jusqu’ à 2 mètres d’une branche à l’autre.

La fourrure des koalas a la meilleure  isolation de tous les marsupiaux, elle est dense et imperméable. Par temps froid le koala se recroqueville pour conserver la chaleur. Le koala est un nom aborigène qui signifie « petite gorgée ». Il ne boit de l’eau qu’en cas de grande sécheresse.

Les principales activités du koala se résument  à se nourrir et dormir. Il mange principalement des eucalyptus de diverses espèces dont les feuilles, les écorces, les fleurs et les tiges.

Il y a environ 900 espèces d’eucalyptus en Australie mais les koalas sont connus pour se nourrir seulement d’environ 40 à 50 espèces.

Les koalas consomment environ 500g de feuilles chaque jour.

Le koala dort en moyenne 18 heures par jour pour économiser son énergie.

Chaque koala a son propre domaine vital. En Australie, les koalas sont répartis vers l’est du pays.

La saison de reproduction s’étend  du milieu de l’hiver jusqu’à la fin de l’été. Les mâles attirent les femelles en beuglant.

Une femelle peut avoir un petit par an et les plus âgées tous les deux ou trois ans.

A 35 jours de gestation, le fœtus nu qui a la taille d’un haricot rouge fait son chemin tout seul jusqu’à la poche où il s’attache à l’une des deux tétines.

A 3 ou 4 mois, le juvénile (le bébé koala) consomme une matière fécale spéciale fournie par la mère. Cela immunise son système digestif pour décomposer les feuilles d’eucalyptus.

Les jeunes se débrouillent seuls entre 12 et 18 mois.

Dans leur habitat naturel, les femelles vivent environ 18 ans et les mâles 15 ans . En captivité, ils peuvent vivre beaucoup plus longtemps.

L’hôpital de Port Macquarie détient le record du monde du plus vieux koala : une femelle appelée « Birthday girl », décédée en 2011 à l’âge de 25 ans.

Visite de l’hôpital des koalas en images!

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Les koalas sont admis à l’hôpital pour 3 principaux motifs.

  • Les accident de véhicules: certains koalas vivent dans les zones urbaines (leur forêt a été réduite) et se font heurter par des voitures.
  • Les attaques de chiens: c’est un problème majeur car certains koalas vont dans les jardins pour y chercher de la nourriture . Le chien défend son territoire et attaque le koala qui peut subir de graves blessures internes.
  • La maladie « Chlamydia » qui se transmet durant la reproduction et les rend souvent aveugles.
  • Les incendies de forêt.

200 bénévoles travaillent dans cet hôpital avec la direction et le personnel médical depuis 1973. Ils réalisent toutes les tâches tels que: soigner les animaux, entretenir les enclos, planter des arbres, organiser les visites guidées, apporter et sauver les koalas…

Nous allons voir les enclos et profitons d’une visite guidée.

Certains ont des maladies des yeux. Ils ont des gouttes spéciales.

D’autres sont très peu actifs car ils ont été victimes de traumatismes à cause d’un accident de voiture ou de morsures de chien. Ils ont des soins spéciaux et prennent des vitamines.

C’est l’heure des soins!

Après les incendies dramatiques qui ont touché le pays cet été 2019-2020, beaucoup de koalas ont été sauvés et transférés ici car leur habitat a été détruit. Ils sont placés dans un enclos à part où ils peuvent se nourrir par eux-mêmes en attendant d’être relâchés.

En le cherchant dans les hauteurs des eucalyptus, nous sommes tombés sur ce drôle d’oiseau nocturne !

Le Podarge gris

Merci à l’hôpital pour sa documentation et aux bénévoles pour les visites guidées!

Défi sportif australien : l’ascension du Mont Warning (1156 m)

A la recherche de l’Oiseau-lyre dans les parcs nationaux volcaniques de Wollumbine et Border Ranges.

Les massifs montagneux entre Melbourne et Sydney ayant été dévastés par les incendies, la plupart des parcs étaient fermés au public ou d’accès restreint. Nous avons du attendre la dernière semaine pour faire chauffer les mollets sur des pentes abruptes dans les massifs subtropicaux des nouvelles Galles du Sud en bordure de l’état du Queensland. Nous voilà donc aux abords de la conurbation de Gold Coast.

Rappel cartographique

A part une randonnée au Mont Lofty à Adélaïde, nos jambes nous démangeaient car nous n’avons pas croisé de montagnes dignes de ce nom à l’horizon depuis le Népal !

Notre « camp de base » était le Mt Warning Rainforest Park où nous avons « campé » deux jours. S’il était bien occupé le samedi soir, le dimanche était bien plus calme!

Les voisins les plus bruyants étaient les Kookaburas, ces martins pêcheurs très communs et surtout très sonores avec leur rire moqueur…

Kookaburas rieurs

La forêt résonne aussi d’un curieux cri en deux tons. Il s’agit du Flûtiste balancé, en anglais Eastern Whipbird, à l’allure de merle ébouriffé.

Flutiste balancé (c) Greg Miles, Wikipedia commons

La femelle émet un cri, et le mâle répond dans la foulée.

Ecoutez :

Ce camping est le paradis des oiseaux. Plus de 6 espèces de pigeons, autant de perroquets se nourrissent dans les arbres et sur les pelouses.

Je me permets de les présenter car c’est un festival de couleurs et que, durant la randonnée , nous n’avons presque rien observé !

Wompa fruit dove ( Ptilope magnifique )
Pigeon leucomèle
Colombine du Pacifique
Colombine Wonga
Pigeon huppé
Géopélie à nuque rousse (Bar shouldered Dove)

J’observe aussi cette magnifique Ptilope à diadème rose mais hélas seulement en vol…

Festival de couleurs aussi chez les perruches…

Loriquet vert
Perruche à tête pâle – Pale headed Rosella
La discrète perruche royale (King parrot).

Après ces fructueuses observations en soirée et à l’aube, nous levons le camp à 7h30 pour profiter de la fraicheur et entamer l’ascension de ce sommet réputé.

Au parking, désillusion… Beaucoup de monde ! Et le premier sportif a déjà fait l’aller-retour. Il ahane à la fin du sentier, fier de son exploit. Il a dû partir à 4h…

Le sommet du Mont Warning est célèbre pour son lever de Soleil. C’est, du fait de son altitude et de sa position très orientale sur le continent australien, le premier endroit où l’on peut voir le jour se lever sur le continent.

Très populaire, le trek est bondé ce dimanche. Les Brisbanais ou habitants de la ville de Gold Coast viennent faire leur exercice de cardio pour le WE ! Certains sont pied nus, la musique à fond.

La forêt subtropicale est superbe…

…mais reste silencieuse. Trop de monde, malgré l’heure matinale !

Ces forêts accueillent l’Oiseau-lyre d’Albert, beaucoup plus rare que son cousin l’Oiseau-lyre superbe puisqu’il ne vit en Australie que dans quelques forêts de la région volcanique que nous arpentons.

Seuls quelques Tallégalles de Latham (Bush Turkey en anglais : dinde du Bush).

Le sentier est très régulier dans sa pente. Quelques secteurs aventureux…

Peu de passages difficiles mais à 200m de la fin, avec la chaleur déjà forte (33°C), on rigole moins… C’est un véritable mur qui se dresse devant nous. Les enfants trouvent cela plutôt ludique. Un parc d’attraction !

On y est presque !

Il fait très chaud. Difficile de trouver de l’ombre au sommet. Mais miracle, nous sommes (quasi) seuls au sommet ! Les adeptes du lever de soleil sont tous redescendus…

Le panorama s’étend à 360° : Vers l’agglomération de Gold Coast au nord jusqu’à Byron Bay, à l’est. A l’ouest et au sud, la vue porte sur la caldeira volcanique géante qui entoure notre Mont Warning , qui n’est autre que la cheminée magmatique solidifiée de l’ancien volcan bouclier qui s’est ensuite effondré il y a 23 millions d’années.

Le Mont Warning fut nommé ainsi par le Capitaine Cook car c’était un point de repère pour les navires croisant au large du Cap Byron qui les alertait sur un secteur de bancs de sables dangereux pour la navigation.

Les rares bancs sont en plein soleil. Nous pique-niquons à l’ombre à même le sol, avant que les fourmis n’attaquent… Puis c’est à notre tour d’attaquer… la descente, ce qui n’est pas une mince affaire…

De nouveaux sur un sentier plus régulier, il faut néanmoins regarder où on met les pieds… Celui là est passé juste devant les pieds de Romain.

Serpent indéterminé…

800m de dénivelé plus bas, un arbre semble emprisonné par des lianes de type figuier étrangleur. Nous passons vite notre chemin!

Un repos bien mérité nous attend dans l’après midi avec une session piscine au camping!

Parc national des Border Range

Dernière chance pour l’Oiseau-lyre…

Nous quittons le secteur du Wollumbin pour rejoindre les contreforts de l’ancienne caldeira, couverte de forêts pluviales d’une richesse inégalée en Australie. Plus d’un tiers des espèces d’Australie fréquentent ce massif.

Ces forêts font partie d’un ensemble forestier, qui couvre les pentes des monts de la grande chaine orientale australienne entre Sydney et Brisbane. Ces massifs abritent de nombreuses essences d’arbre et de plantes reliques de l’époque où les continents ne formaient qu’un (Gondwana). Elles sont classées au patrimoine mondial de l’Unesco (Gondwana Rainforests of Australia).

Si on zoome, on reconnait le bel oiseau-lyre sur le logo des parcs nationaux de l’Etat des Nouvelles-Galles du Sud.

Nous nous aventurons dans le parc national avec notre camping car. Un petit excès à nos droits car la piste, non revêtue, nous est normalement interdite et nous ne serons pas couverts par l’assurance en cas de pépin… Prudence !

Nous explorons plusieurs petits sentiers et écoutons les bruits de la nature. Quelques cortèges d’oiseaux forestiers animent le sous-bois, comme ce Siffleur doré.

Golden whistler

Voici aussi le Rhipidure roux (ou Queue en éventail) et le Miro à poitrine jaune.

Nous entendrons quelques notes de l’Oiseau-lyre d’Albert, endémique de ce massifs bordant de la vallée volcanique de Tweed mais hélas il gardera son secret…

De remarquables points de vue sont situés le long de la piste qui traverse les hauteurs du parc de Border Range.

Notre défi de la veille est bien visible au centre de l’ensemble volcanique.

Panorama sur la vallée de Tweed et le Mont Warning en son centre

La chaleur est étouffante ce jour là et nous avons bien fait de choisir la forêt comme abri. Dès que nous la quittons, le thermomètre remonte à près de 37°C et le soir au camping, l’orage s’annonce.

Cela ne décourage pas nos valeureux élèves dans leur salle de classe mobile !

Sydney et la fête nationale!

Par nos reporters Romain et Cécile.

Le 26 janvier 2020

L’ Australie est un pays gigantesque. C’est tellement grand qu’on l’appelle aussi « l’île continent ». Elle représente une superficie égale à 14 fois la France soit 7,7 millions de km2 pour une population de 25,2 millions d’habitants, fin 2018.

Ce pays a énormément souffert des incendies cet été. Mais quel bonheur de découvrir Sydney sous un soleil éclatant avec la bonne humeur des Australiens dans cette ambiance festive.

Sydney, Adélaïde, Perth, Melbourne et Brisbane sont des grandes villes connues le long des côtes. Mais attention, c’est bien Canberra, une ville nouvelle continentale construite au début du XX ème siècle, qui a été choisie pour être la capitale. Elle est située entre Melbourne et Sydney.

Les Australiens parlent anglais – mais aussi des centaines de dialectes locaux dans les communautés aborigènes – et utilisent le dollar australien.

Le drapeau de l’Australie représente l’Union Jack, (le drapeau du Royaume-Uni), ainsi que l’Etoile de la fédération (qui représente les 7 Etats australiens) puis la Croix du Sud (qui est une constellation).

L’ Australie est une monarchie constitutionnelle parlementaire fédérale.

La reine Elisabeth II est reine de l’Australie. Le gouverneur général se nomme David Hurley et le premier ministre est Scott Morrison.

Les premiers peuples depuis 50 000 ans environ sont les aborigènes. Le capitaine Cook arrive le 26 janvier 1788 pour coloniser ces nouvelles terres. C’est cette date qui a été choisie pour célébrer la fête nationale (même si nous avons perçu quelquefois que le choix de cette date portait à controverse).

Nous arrivons juste à temps, un peu avant midi, pour entendre le salut national effectué avec ses 21 coups de canons.

Juste après, nous entendons s’élever l’hymne national. Les bateaux de plaisance sont de sortie, côtoyant ceux de l’armée.

Des avions de chasse survolent nos têtes et le Sydney Harbour Bridge.

Les hélicoptères arborent des drapeaux du pays au-dessus des navires de guerre.

Et bientôt des parachutistes sautent d’un avion en diffusant des fumées orangées et en tenant également des drapeaux.

Un hommage est rendu aux pompiers courageux qui luttent en ce moment pour éteindre les feux.

La police veille à la sécurité.

Nous pique-niquons dans un endroit au calme quand soudain, nous nous retrouvons propulsés dans le passé avec le défilé de vieux gréements.

Noémie rêve de danser à l’opéra…

… et Romain veut jouer aux petits bateaux!

Des groupes de musique se succèdent pour assurer l’ambiance de la fête.

D’anciens bus à double étages sont sortis pour l’occasion d’un musée. Nous savourons le trajet dans ce magnifique véhicule, gratuit ce jour!

Nous avons adoré cette journée à Sydney. La fête a continué le soir en musique et s’est finalisée par un feu d’artifice. Tant d’insouciance …

A la recherche de l’or…

Les ruées vers l’or (en anglais gold rush) ont commencé en Australie vers 1850. C’est un chapitre essentiel de l’histoire du pays.

Aujourd’hui, le site de « Sovereign Hill » et le musée de l’or à Ballarat dans l’Etat de Victoria, racontent l’histoire de cette fièvre grandissante.

A Sovereign Hill, nous voilà propulsés au XIXème siècle dans un ancien village de mineurs, d’une superficie de 25 hectares.

A peine arrivés, nous testons l’orpaillage. On ne sait jamais… l’or que nous trouvons ici est à nous!

Nous voici équipés de notre matériel : pelle, pan (sorte de grosse poêle sans queue) et tube (qui contient de l’eau) pour mettre nos paillettes d’or. Au boulot!

Comme l’or a une forte densité, les paillettes d’or se retrouvent au fond de notre pan sous le sable. Avec un bon coup de main, on enlève les plus gros cailloux, le sable, et de temps à autre, quelques pépites d’or, plus lourdes que tous les sédiments, brillent au fond sous nos yeux émerveillés… Nous récupérons ensuite nos paillettes pour les mettre dans une petite fiole.

Bon… ce n’est pas avec ça que nous assurerons nos vieux jours…

La prochaine fois, on attaquera à la pioche ! La plus grosse pépite d’or jamais trouvée a été découverte dans ce site à moins de 3 cm du sol !

Son nom, la Welcome Stranger est la plus grosse pépite d’or découverte à ce jour.

Ca fait rêver non?

Au temps de l’exploitation aurifère, les villages se sont peu à peu organisés et développés autour des mines. On peut visiter une ancienne mine reconstituée, le sous-sol et monter voir la vue.

Nous entrons également dans des bâtisses typiques de l’époque où des acteurs en costume nous expliquent les savoir-faire d’antan. Nous avons ainsi visité l’ancienne école, les quelques fermes alentours avec le mobilier d’autrefois, la forge, les pompes funèbres, la caserne de pompiers, l’ancien théâtre, la ciergerie…

Fabrication de bougies (ciergerie)

Nous assistons à la mise en route très bruyante d’un tapis d’orpaillage mécanisé monumental. Le début des gros rendements d’extraction avait sonné !

Aujourd’hui, l’exploitation a toujours lieu sur ce filon à quelques hectomètres du musée en plein air… Mais il n’y a plus de chercheurs en concession individuelle à Ballarat. De nombreux Australiens tentent néanmoins leur chance dans d’autres Etats australiens.

Fusion

Nous assistons à la formation d’un petit lingot d’or.

La fusion de l’or se fait à partir de 1064 °C. Ce métal est tellement dense que ce petit lingot pèse près de 3 kg.

Sa valeur de 220 000 AUS $ nous fait rêver !

220 000 dollars australiens =118 000 euros

Le lendemain, notre fièvre pour trouver de l’or est intacte. C’est « or »….rrible!

Nous trouvons finalement de grosses pépites d’or…

… au musée !

Romain vous présente la « Welcome Stranger » dont nous parlions plus haut. C’est la plus grosse pépite du monde avec un poids de 72 kilogrammes. Ses dimensions ? 61 centimètres de long et 31 centimètres de large !

Noémie rêve… Si on pouvait en trouver juste une comme ça !…

Voici le palmarès du secteur de Ballarat à Bendigo…

Nous apprenons que la vie des chercheurs d’or était très difficile. Peu se sont enrichis, beaucoup ont vécu dans des conditions misérables.

Si vous voulez tenter votre chance, il y a quelques rivières aurifères en France, mais sachez aussi que le détecteur de métaux peut donner de bons résultats après quelques études géologiques !

Pour compléter nos connaissances, nous avons regardé un épisode de « C’est pas sorcier » sur l’or! Disponible gratuitement sur le web.

Pour terminer d’assouvir notre fièvre de l’or, et dans un autre genre… Nous avons regardé « la Ruée vers l’or » de Charlie Chaplin. Les enfants ont beaucoup aimé ! Et se sont rendu compte que la recherche de l’or était loin d’être un loisir !

Nouvelles des obsrêveurs

Bonjour à tous! Tout d’abord, merci de continuer à nous suivre, même si nous avons tardé à écrire la suite de nos aventures… Sachez que vos commentaires nous touchent toujours autant dans notre quotidien de voyageurs au long cours.

Hier, nous devions nous envoler pour découvrir l’Amérique du Sud…

Au tout dernier moment, après mille réflexions, des conseils de l’ambassade de France au Chili et les annulations de nos hébergements (par réaction de peur de nos hôtes Chiliens), nous avons décidé de rester en Nouvelle Zélande pour l’instant jusqu’à la fin de notre droit de séjour.

Même ici, les Français font un peu peur au regard de l’actualité, ce que nous comprenons. A nous d’inventer la suite du périple…

Toutes nos pensées s’envolent vers vous dans ces temps difficiles et nous vous souhaitons beaucoup de courage.

A très bientôt pour de nouveaux articles !

Road trip naturaliste le long de la Great Ocean Road

Après avoir passé près de deux semaines à Adélaïde et sur la péninsule de Fleurieu début janvier, nous descendons via Mont Gambier pour parcourir « la Great Ocean Road », itinéraire touristique incontournable de l’Etat de Victoria.

Nous l’attaquons par le Cap Bridgewater, à l’ouest de Portland.

10 km de sentier côtier autour du Cap Bridgewater

Le temps est brumeux du fait des nuages de poussières consécutives aux incendies monstres de l’été en cours.

Le Cap Bridgewater est célèbre pour son importante colonie continentale d’otaries.

Plus exactement, il y a deux colonies d’otaries, car les Otaries à fourrure d’Australie et de Nouvelle-Zélande se côtoient à quelques mètres. Les colonies sont bien distinctes !

Piscine des Otaries

Romain repère un groupe de Kangourous gris, mais ils sont très loins.

Puis nous repérons un groupe de plusieurs dauphins qui jouent dans les vagues !

Des Fous australs passent au loin.

Mais hélas les animaux les plus communs sont les mouches !

Le vaste paysage fait oublier ces fauteuses de troubles. A la fin du sentier côtier, nous arrivons aux curieuses formations sableuses façonnées par l’érosion, appelées également « forêt pétrifiée ».

Dernier coup d’oeil vers l’océan indien…

Nous faisons du « stop » pour les 4 km de route surchauffée jusqu’au camping car.

Réserve de Koroit – Tower Hill

Nous poursuivons vers l’est et restons deux nuits aux abords de l’ancien cratère volcanique de Koroit. La première description de cet ancien volcan remonte à 1802 par des explorateurs français menés par le capitaine Nicolas Baudin à bord  du navire Le Géographe. Dans les années 1840, les Irlandais colonisent cette cité. Leur présence est encore très marquée.

A l’intérieur de ce cratère vieux de 30 000 ans, une réserve naturelle a été créée en 1892. Ce fut le premier parc national de l’état du Victoria. Cependant, les programmes de revégétalisation ne commencèrent qu’en 1961. Auparavant, le site était occupé par les aborigènes  Koroit gundidj , puis par les colons irlandais qui l’exploitèrent pour l’agriculture, notamment pour la culture de pommes de terres.

Vue du cratère. Un aspect d’arche de Noë au milieu des cultures.

Nous entamons notre visite par une courte ascension. Dans les fourrés, un Wallaby bicolore nous salue et Noémie lui tire le portrait.

Quelques kangourous gris également se reposent dans les sous-bois.

Au parking, des émeus peu sauvages nous accueillent.

Celui-ci est très intrusif et nous préférons piquer-niquer dans le camping car!

Après un circuit autour d’un ancien lac volcanique, nos pas nous mènent autour d’un petit marais entouré de grands eucalyptus. Nous repérons vite nos premiers Koalas, dont un bien actif qui se laisse observer plusieurs minutes.

Au moins cinq autres sont à la sieste. Les koalas passent 20h par jour à dormir.

Celui-ci était bien costaud.

Près de 40 espèces d’oiseaux dans nos jumelles dont cette Colombine élégante.

Le Martin-pêcheur sacré, l’Echasse à tête blanche ou le très commun mais néanmoins féerique Mérion superbe.

En sortant du cratère, un Kangourou gris semble bien curieux et décidé à rester sur la route.

Aurions-nous oublié un droit d’entrée?

Le crépuscule des puffins à Lord Ard Gorge

La Great Ocean road commence enfin !

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Les Grottes de Nararcoorte, une leçon de paléontologie marsupiale

Par vos reporters Romain et Olivier

Journée au site archéologique et spéléologique de Naracoorte. Une première pour les enfants et toujours un émerveillement pour les adultes.

Alexandra Cave

Nous avons visité d’abord la grotte Alexandra pour ses belles stalactites et draperies calcaires. Difficile de comprendre le fort accent de notre guide, mais cela ne nous a pas empêché de nous émerveiller…

Plus loin, un beau lac miroir reflète les stalactites.

Ces draperies sont formées quand le débit de l’infiltration est régulier.

Wonambi Visitor Center

Nous visitons le musée qui montre les anciens squelettes de marsupiaux.

Le marsupial tigre

Il y avait aussi un Koala géant et l’ancêtre du Kangourou arboricole.

Kangourou géant à face plate

On imagine la violence de la bagarre entre ce boa immense et le redoutable tigre marsupial, terreur de la forêt primitive.

En revanche, celui-ci est tout à fait inoffensif. Cette scène n’est que pure fiction. C’est un ruminant préhistorique.

Nous apprenons aussi comment ces squelettes d’animaux ont été retrouvés dans la grotte que nous allons visiter.

Les marsupiaux préhistoriques sont tombés par milliers dans ces trous crées par la dissolution des roches calcaires.

(ce trou-là est une reconstitution)

Nous visitons une de ces grottes après déjeuner.

Victoria Cave

Cette grotte découverte en 1969 abrite de nombreux vestiges paléontologiques. Des fossiles s’y sont accumulés durant 200 000 ans. Cela représente des dizaines milliers d’os. Dans un anglais cette fois parfait, notre nouveau guide nous présente les découvertes et le champ de fouilles.

Ces milliers d’ossements de mammifères en font un site de première importance dans le monde.

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Deux oiseaux protégés d’Australie méridionale

Péninsule de Fleurieu, au sud d’Adélaïde

Par nos reporters Romain et Olivier

Nous vous présentons dans cet article deux espèces menacées et les actions entreprises par les Australiens pour les sauver : Ce sont deux oiseaux des plages !

Le Pluvier à camail (Hooded Plover)Thinornis cucullatus

Ce petit oiseau de la famille des gravelots vit sur les plages d’Australie méridionale et est très menacé. Il fait son nid sur les plages de sable. De nombreux promeneurs et chiens les fréquentent aussi en été.

Des associations se battent pour le protéger comme Friends of the hooded Plover ou Birdlife Australia.

https://www.facebook.com/hooded.plover.birdlife/ ethttps://www.facebook.com/hoodedplovermornpen/

Ils installent de nombreux panneaux d’information et des barrières autour des nids!

« Chicks on the beach » signifie « poussins sur la plage ».

La première observation à Port Willalunga était très émouvante!

Nous nous approchons petit à petit.

Voilà un couple!

Ils sont si mignons avec leur capuche noire !

Nous en avons observé 5 sur 3 plages différentes.

A Waitpinga beach
A Victor Harbor

Ce dernier regardait le coucher de Soleil.

A chaque fois, ils partagent vraiment leur maison avec des vacanciers !

Malheureusement souvent les promeneurs ne lisent pas les panneaux et laissent leurs chiens sans laisse sur des secteurs pourtant restreints où elle est requise!

Chien libre menaçant de détruire le nid.

Chacun veut profiter d’un cadre magique !

Le Manchot pygmée (Little Penguin) Eudyptula minor

Il y a 18 espèces de Manchots dans le monde. Appelés à tort Pingouins, du fait de leur nom anglais penguins, les manchots se reproduisent exclusivement dans l’hémisphère Sud – sauf quelques individus au nord des îles Galapagos.

Wikipedia Commons

Le Manchot pygmée est la plus petite espèce de manchot. Il pèse à peine plus de 1kg. On l’appelle aussi le petit manchot bleu du fait de sa couleur.

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Notre parcours en Australie

28 décembre 2019 – 8 février 2020

Notre trajet en rouge

En maison à Adélaïde durant 7 jours, puis en petit camping car jusqu’à Brisbane.

Notre parcours a été guidé par plusieurs facteurs :

  • la période : l’été austral est excessivement chaud dans le « centre rouge », et peu supportable aussi sur la « sunshine coast » entre Brisbane et Cairns;
  • se restreindre à la Tasmanie était une option, mais la richesse animalière est moindre dans sa globalité (et il n’y a pas de koalas en Tasmanie !!)
  • quand au choix des villes de départ et d’arrivée… Pour couvrir le maximum de milieux naturels en dehors du désert brûlant… Avec le recul, on aurait sûrement fait moins long. Les distances sont tellement énormes !
  • les incendies terribles ont touché en particulier Kangaroo Island et les parcs nationaux entre Melbourne et Sydney, nous avons donc dû adapter notre trajet en fonction des événements.
(c) Cartograf.fr

Plus en détail :

A très bientôt pour de premiers articles !

Kuala Lumpur : Noël dans la jungle urbaine

Après une immersion en forêt équatoriale, nous nous installons dans la capitale malaysienne. C’est une ville en pleine expansion. Les grattes-ciel poussent comme des champignons, toujours plus haut.

Exchange 106. 452m. AU fond Merdeka 118, qui atteindra 644m

Les célèbres tours Pétronas, jadis les plus hautes du monde, ont été égalées par la tour Exchange 106, en service en 2021, et seront détrônées l’an prochain encore par des édifices encore plus élevés.

Les tours Pétronas

Nous plongeons dans ce monde vertical comme nous n’en avons jamais vu depuis la fenêtre du 28ème étage de la tour d’habitation où nous avons trouvé un appartement durant 6 jours pour fêter Noël. La vue est à couper le souffle, la skyline de la ville se découpant derrière le golf royal.

Du 28ème étage
Du toit au 40ème étage (« Rooftop »)

Le soir, les tours s’illuminent et offrent un spectacle inoubliable.

… enfin quand le panorama n’est pas caché par les pluies orageuses qui éclatent presque tous les jours…

Nous fêtons Noël dans ce cadre bien peu sauvage. Mais après 3 mois entre Inde, Népal et Thaïlande, un peu de modernité n’est pas désagréable !

Même après la Thaïlande, la Malaise nous parait encore plus moderne et occidentalisée.

Nous nous échappons encore une fois dans la jungle… bien réelle de l’Eco Park de Kuala Lumpur. Un aperçu de ce qu’étaient les collines de Kuala avant l’urbanisation. Ici, insectes, serpents et oiseaux, sur quelques petits hectares, remplacent les tours et les parkings…

Un chemin survole les arbres dans la canopée et permet d’observer quelques silhouettes de verre et d’acier entre les arbres géants.

Un aigle pêcheur salue les élégantes tours Pétronas, qui dominent la ville de plus de 450 m depuis l’année 1998.

Pygargue blagre
Kuala Tower, 421m

Il n’ y a pas que les tours qui sont immenses ici!

En pleine ville, quelques espèces sauvages remarquables subsistent malgré l’urbanisation.

Un pigeon Colombar à double collier
Notre premier Guêpier à gorge bleue

Mais le Calao Rhinocéros, symbole du pays, n’est plus présent, dans l’agglomération, que dans la volière du Kuala Lumpur Bird Park…

Celui-là est moins rare…

Au pied des tours, nous découvrons d’autres saveurs. D’abord dans un petit marché, puis dans le très chic centre commercial sous les tours Pétronas. Mais la nourriture reste très populaire et bon marché, 2 à 4 € par plat.

Nous y goûtons la cuisine de rue et le durian, un fruit très gros dont on mange des sortes de compartiments très sucrés.

Le plastique n’est pas encore bani des marchés…;-( Ce n’est pas de la mangue mais du durian dans la barquette.
Ici, on choisit la composition de son bol de bouillon.

Ce (trop) bref séjour en Malaisie nous aura montré une terre de contrastes. Ce pays équatorial a un patrimoine naturel exceptionnellement riche. La croissance de la population et le développement ultra rapide du pays sur un modèle de société basée sur la consommation de masse nous a laissé inquiet pour l’avenir de ce patrimoine. Restons positif, ces sociétés seront surement aussi beaucoup plus rapides à entamer le changement vers une économie plus verte…

Rendez-vous en Australie très bientôt ! Mais nous démarrons déjà cette semaine notre road trip en Nouvelle-Zélande… et l’écriture d’articles sera délicate !