Etourdissante New Delhi

Après 24 heures de voyage de Johannesburg en passant par Doha, nous atterrissons à New Delhi dans l’effervescence propre à l’Asie qui nous donne le vertige.  Nous avons beau être prévenus, l’arrivée dans cette ville est un choc. Les enfants ne sont pas à l’aise.

Tout bouillonne ici, les voitures côtoient les rickshaws qui côtoient les scooters, qui côtoient les tuktuks. Les conducteurs, sûrs d’eux, klaxonnent de différentes façons et soulèvent des nuages de poussière. Il faut interpréter : « Personne ne bouge » ou « Pousse-toi ! ».

Notre hôtel se nomme à juste titre « Backpaker’s Heaven » et dans le hall des phrases du jour inspirantes s’affichent en grosses lettres, comme : « Collect moments, not things ».

Les enfants ont besoin d’être rassurés et de visualiser le périple qui nous attend. Nous prenons le temps de rédiger cette carte de nos 15 prochains jours.

Nous commençons notre visite de la ville par le jardin où a été construit le tombeau de l’Empereur Humayan au 16ème siècle.  Cet exemple d’architecture Moghol en grès rouge est impressionnant et aura inspiré l’architecture du Taj Mahal.

Ce site a été classé en 1993 au patrimoine mondial de l’Unesco et a bénéficié d’une splendide restauration, respectueuse du style persan de l’époque.

Beaucoup d’étudiants en uniforme ce jour là. Et bientôt, nous faisons connaissance avec trois maîtresses et une classe de filles qui souhaitent nous photographier. Le moment est respectueux, bienveillant et sympathique.

Juste derrière le bâtiment, le « Sundar Nursery Garden » tout fraîchement aménagé, vient d’ouvrir ses portes. Il vante les mérites de la biodiversité et le programme est soutenu par plusieurs fonds internationaux.

Cet espace nous apparaît comme un poumon vert pour New Delhi, ville si polluée qu’y rester une journée serait l’équivalent d’un paquet de cigarettes selon le guide du routard.

Nous nous y attardons. C’est si calme. Il n’y a pas beaucoup de gens en semaine.  Les jardiniers s’activent et les agents de sécurité veillent au respect des règles.

A New Delhi, il faut savoir ce qu’on veut et rester ferme. Sinon, les Indiens très serviables, auront vite fait de trouver des solutions pour vous. D’ailleurs, une de leurs phrases favorites est : « All is possible ». C’est ainsi que beaucoup de touristes non avertis montent dans un rickshaw pour aller se promener et se retrouvent, sans l’avoir demandé, dans une agence de tourisme non loin des boutiques de la Connaught Place.

Nous découvrons la nourriture indienne, souvent très épicée. Le « thali » permet de découvrir un assortiment de plats traditionnels. Les enfants adorent les chapatis et les naans.

Après deux jours d’acclimatation, nous partons en voiture pour Agra, joyau de l’époque moghole.

Faune du Népal : de l’Himalaya à la Jungle.

Voici les photos de la faune observée au Népal en avril 2018, entre contreforts de l’Himalaya et jungle asiatique. Surtout des oiseaux en montagne, mais beaucoup de mammifères et reptiles également en plaine. Le Népal est l’un des pays les plus riches en biodiversité au monde, même en l’absence de façade maritime. On y croise aussi bien des léopards des neiges, des petits pandas, des tigres, des dauphins du Gange… encore de nombreuses espèces à observer…

–> Lien vers les photos


Mardi Himal trek : première découverte du Népal

Découvrir le Népal

Avant d’emmener nos enfants au Népal, nous décidons de découvrir le pays à deux à l’occasion de nos 10 ans de mariage. Connaître le pays, ses habitudes alimentaires, la difficulté des sentiers nous rassurera pour leur faire découvrir ensuite ce pays attachant.

Pour ce premier trek, nous sommes passés par l’agence Nepalayak, très professionnelle, tenue par un couple franco-népalais que l’on recommande chaudement ! L’avantage était, sur une durée aussi courte (14 jours), de ne pas perdre de temps à éditer les permis de trek, trouver un guide, un porteur…

S’accompagner des services d’un guide local permet de partager cette randonnée avec des népalais, de pouvoir échanger avec eux et de mieux comprendre ce pays. Nous ne regrettons pas!

C’est donc avec Sabin, jeune guide plein d’énergie de 26 ans et Rabi, porteur de la vallée de Siding, que nous partirons à l’assaut des pentes du Machapuchare.

L’aiguille du Machapuchare (au fond, au centre) et les cimes des Annapurnas depuis Pokhara

Un trek engagé au pied de la montagne sacrée

Le Machapuchare, malgré son nom, n’est pas une montagne du Pérou mais bel et bien un sommet sacré du Népal culminant à 6993 m. Malgré sa hauteur, elle est  1000m en deçà du point culminant du massif des Annapurnas (8041m), dont elle est la montagne le plus méridionale.

Aussi appelée « Fish tail » – queue de poisson, en raison de sa forme bifide qu’on peut observer depuis la crête du Mardi Himal, le Machapuchare est une montagne sacrée.

Le sommet du « Fish Tail » en forme de queue de poisson

Ce statut de montagne sacrée lui confère l’inviolabilité puisqu ‘aucun permis n’est accordé pour gravir ses arêtes. Le Machapuchare est réputé n’avoir jamais été gravi. L’unique tentative répertoriée fut celle d’une équipe britannique en 1957qui arriva jusqu’à 50 mètres du sommet, mais s’arrêtèrent alors comme ils l’avaient promis. Après cela, la montagne fut déclarée sacrée et interdite aux grimpeurs.

Nous partons de Pokhara au petit matin. La balade en bateau (5$) sera pour plus tard…

Lac de Pokhara

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