La montagne dorée des Golden Gate Highlands

A la frontière du Lesotho, nous retrouvons les paysages sud africains bien différents. Plus personne au bord de la route. De grands champs et quelques fermes isolées.

L’arrivée au parc des Golden Gates Highlands

Puis c’est une petite enclave où la nature est à nouveau reine. Le Parc national des Golden Gate Higlhands ne couvre que quelques centaines d’hectares, mais les paysages sont sauvages et sublimés par les couleurs vespérales. Il incite à la poésie. L’herbe est sèche, très sèche. Pas de pluie depuis six mois. Dans ce terrain calcaire, la géologie se lit à ciel ouvert. Les montagnes sont taillées par les pluies depuis plusieurs milliers de printemps.

Nous logeons dans les chalets gérés par le parc national. Au matin, l’envie de marcher est plus forte que celle de se reposer, simplement, à contempler les montagnes de la terrasse.

Nous arrivons au sommet de la falaise. Les enfants reprennent leurs jeux.

Au camping, les oiseaux profitent des seules sources et des rares coins d’ombre. L’appareil photo est sorti du sac.

Couple de pics laboureurs
Barbu à crête
Pie-grièches fiscale
Sentinelle espion

La pause est la bienvenue.

la récréation avant l’école

Après l’école, nous parcourons en voiture les deux boucles de 7 et 4 km aménagées dans le parc. Couleurs chatoyantes. Hurlement des chacals. Quelques gnous et quelques zèbres mais tout est calme.

La vie paisible dans les steppes

Tout à coup, la plaine s’anime. Nous surprenons un grand troupeau d’ongulés, aussi étonnés que nous de ce face à face. Plusieurs familles d’Elands du Cap. Des Damalisques à front blanc, ceux-là même qui ont été sauvés par la création du parc national de Bontebok, visité dix jours avant.

Surprise !
Elands et damalisques
Damalisque à front blanc

Encore une surprise avec ce rapace Serpentaire qui chasse au bord de la route.

Les chacals aussi sortent de leurs cachettes.

Celui-ci porte un collier émetteur, pour nous rappeler que les parcs nationaux suivent de près les déplacements, la santé des animaux qu’ils contribuent à protéger.

Leur rôle est essentiel. Partout les zones sauvages régressent. Nous sommes sur une île dans chacune de ces réserves. Partout ailleurs c’est souvent la désolation. Nous le verrons dans le prochain article…

6 réponses sur “La montagne dorée des Golden Gate Highlands”

  1. Environnement spectaculaire belle rencontre avec étonnement partagé chacun sortant de sa cachette😉 et le rapace magnifique. Super les parcs nationaux pour la sauvegarde des animaux !
    Bisous à vs 4 👤👥🐈

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