L’écriture du blog a pris un sérieux retard… suite à notre retour en France. Promis, le prochain article est en cours !
Nous nous sommes arrêtés à notre arrivée dans l’Île du Nord. A la lecture de la carte ci-dessous, vous constaterez qu’il y aura encore de nombreux articles cet été !
Bel été à tous et encore merci de votre fidélité !
Voici notre parcours à ce jour… avant le confinement.
Nous sommes arrivés à Christchurch le 8 février. Nous avons loué un van et avons parcouru le pays, durant cinq semaines. Nous avons exploré l’île du sud en choisissant de faire une boucle autour des Alpes néo-zélandaises.
Nous sommes ensuite remontés vers l’île du Nord (en ferry) pour explorer le plateau volcanique puis la côte pacifique dans les secteurs de Coromandel et du Golfe d’Hauraki.
Actuellement nous sommes dans la péninsule Nord… au bord de la Bay of Islands.
Notre terre d’accueil…
Le 16 mars, nous avons refusé d’embarquer pour le Chili et avons attendu quelques jours à Auckland pour voir comment la situation évoluait.
Dès la première centaine de cas de Covid-19 dépistés, la première ministre néo-zélandaise, Jacinda Ardern, a décidé de confiner la population pour 1 mois. Les frontières étaient déjà fermées depuis une semaine. Nous étions dans un camping dans la baie des îles quand nous avons appris la nouvelle et avions 48h pour trouver un appartement…
La veille de l’annonce du confinement, comme une prémonition, une petite boulangère dans le village de Russel nous avait dit: « Ne vous inquiétez pas, les Kiwis (surnom des Néo-zélandais) prendront soin de vous »…
Nous avons décidé de provoquer notre chance en allant à la rencontre des autochtones dans le petit village de Paihia. Nous avons finalement trouvé un appartement avec vue sur la baie, dans l’extrême nord (Far North) du pays, côté Océan pacifique. Nous sommes sous la protection d’une petite mamie, Margaret, qui a décidé de nous aider en nous proposant son appartement, libre de suite, à prix hors saison.
Beaucoup de stress à la mi-mars, mais notre ligne était claire : la santé et la sécurité avant tout; ne pas précipiter notre retour et rester jusqu’à la fin du gros de la pandémie en Nouvelle-Zélande si possible.
La suite du voyage : l’inconnu.
Les services de l’immigration ont prolongé notre droit de séjour et nous ne savons pas encore quand se fera notre retour en France : mai ou juin selon la réouverture des lignes aériennes?
Ou alors?… la poursuite du voyage? Cette dernière option rêvée semble peu probable.
En attendant, nous reprenons des gestes sédentaires ici à Paihia (N-Z) dans notre village d’accueil.
(c) Wikipedia. L’étymologie du nom Paihia est incertaine. La légende populaire affirme que le missionnaire Henry Williams, arrivé dans la baie des Îles pour y installer sa mission, aurait dit: « Pai here » (« on est bien ici ») à son guide māori, son vocabulaire māori étant limité.
Nous avons trouvé le bon endroit :- )
Merci pour vos messages et bon courage à tous pour traverser cette épreuve.
17 parcs nationaux ou réserves naturelles traversés ou parcourus
397 espèces d’oiseaux observées dans les jumelles dont 90% avec photo souvenir 😉
45 espèces de mammifères, de la souris à l’éléphant;
1 espèce de crocodile, 2 espèces de tortue et une dizaine d’autres reptiles… et désolé pour les autres animaux à écailles ou à mille pattes que nous ne savons nommer précisément.
6000 photos d’animaux après tri, 4000 photos d’autres sujets…
et enfin… 1 dent perdue !
Les moins :
1 bague perdue
1 roue de secours brisée
2 sandwiches volés par des singes, 1 attaque de rapaces (si !)
Quelques loupés mais assez peu finalement:
10$ de caution oubliés pour des clés, 200 rand payés pour rien dans une réserve (compris dans la Wild card), 50 rand de péage inutile… Mais un budget prévisionnel tenu.
Après plusieurs années de maturation, voici le parcours prévisionnel de notre voyage au long cours… Débriefing avec un puzzle…
Finalement il restera encore beaucoup de destinations pour rêver!
Certains globe-trotters choisissent pour les voyages au long cours la totale liberté sur les dates. Je comprend cette ivresse de l’inconnu, mais en pratique, avec des enfants, un budget serré, les considérations climatiques, les périodes optimales pour observer certaines espèces animales… Ce n’est pas forcément idéal. Par ailleurs, certaines destinations étant prévues en haute saison (Océanie…), il peut s’avérer économique et confortable de réserver à l’avance.
Nous parcourrons 6 zones géographiques principales, pour 4 continents en dehors de l’Europe.
Les dates ne sont pas fixes et demeurent modifiables quelques jours avant, mais ça devrait ressembler à :