Des arches de Noé en terre zouloue (part. 2)

IsiMangaliso Wetlands Park – Sainte Lucie

La dernière partie de la côte sud-africaine bordée par l’océan indien, depuis le village touristique de Sainte Lucie jusqu’à la frontière du Mozambique, est constituée de grands estuaires et de forêts littorales. C’est le refuge d’une faune abondante heureusement sanctuarisée dans le Greater Santa Lucia Park, récemment renommé « IsiMangaliso wetlands Park ». Ce qui signifie signifie : « Parc marin merveille de la nature ».

Nous commençons notre exploration par les rives ouest du lac de Sainte Lucie (le secteur des Eastern shores). Nous pensons avoir une chance d’observer à nouveau des hippopotames, après ceux de Namibie.

Au ponton, nous partageons un moment avec une famille de pêcheurs.

Le vent est fort. Les poissons se font rares.

Nous repérons au loin dans une anse nos premiers hippopotames sud africains, malgré les vagues.

Sur les conseils des pêcheurs, nous empruntons une mauvaise piste pour leur rendre visite, tout au bout d’un ponton vermoulu. Pas un pas de travers.

Obsrêveur un jour…

Jusqu’au face à face.

La plaine aux girafes

Nous pensions rejoindre d’une traite notre ville du soir afin d’y trouver un hébergement. Mais la traversée des plaines au sud du lac est pleine de surprises.

Un léopard ! Non, zut, c’est le doudou Renarde qui faisait la sieste au coin pique-nique! Le léopard restera introuvable durant ces 11 semaines en Afrique… Nous rêvons de le voir!

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La montagne dorée des Golden Gate Highlands

A la frontière du Lesotho, nous retrouvons les paysages sud africains bien différents. Plus personne au bord de la route. De grands champs et quelques fermes isolées.

L’arrivée au parc des Golden Gates Highlands

Puis c’est une petite enclave où la nature est à nouveau reine. Le Parc national des Golden Gate Higlhands ne couvre que quelques centaines d’hectares, mais les paysages sont sauvages et sublimés par les couleurs vespérales. Il incite à la poésie. L’herbe est sèche, très sèche. Pas de pluie depuis six mois. Dans ce terrain calcaire, la géologie se lit à ciel ouvert. Les montagnes sont taillées par les pluies depuis plusieurs milliers de printemps.

Nous logeons dans les chalets gérés par le parc national. Au matin, l’envie de marcher est plus forte que celle de se reposer, simplement, à contempler les montagnes de la terrasse.

Nous arrivons au sommet de la falaise. Les enfants reprennent leurs jeux.

Au camping, les oiseaux profitent des seules sources et des rares coins d’ombre. L’appareil photo est sorti du sac.

Couple de pics laboureurs
Barbu à crête
Pie-grièches fiscale
Sentinelle espion

La pause est la bienvenue.

la récréation avant l’école

Après l’école, nous parcourons en voiture les deux boucles de 7 et 4 km aménagées dans le parc. Couleurs chatoyantes. Hurlement des chacals. Quelques gnous et quelques zèbres mais tout est calme.

La vie paisible dans les steppes

Tout à coup, la plaine s’anime. Nous surprenons un grand troupeau d’ongulés, aussi étonnés que nous de ce face à face. Plusieurs familles d’Elands du Cap. Des Damalisques à front blanc, ceux-là même qui ont été sauvés par la création du parc national de Bontebok, visité dix jours avant.

Surprise !
Elands et damalisques
Damalisque à front blanc

Encore une surprise avec ce rapace Serpentaire qui chasse au bord de la route.

Les chacals aussi sortent de leurs cachettes.

Celui-ci porte un collier émetteur, pour nous rappeler que les parcs nationaux suivent de près les déplacements, la santé des animaux qu’ils contribuent à protéger.

Leur rôle est essentiel. Partout les zones sauvages régressent. Nous sommes sur une île dans chacune de ces réserves. Partout ailleurs c’est souvent la désolation. Nous le verrons dans le prochain article…

Une rentrée pas comme les autres

Ca y est, nous sommes arrivés à Cape Town en Afrique du Sud !  Bonne rentrée à tous ! Nous restons ici durant 10 jours, en prenant un rythme d’école particulier en double niveau : CE1 pour Romain et CM2 pour Noémie. Excursions le matin, et école l’après-midi.

Nous laissons la Namibie derrière nous à regret avec le calme et la beauté de son désert, ses parcs naturels et ses grandes étendues sauvages à perte de vue.

Pour notre passage à la frontière en Afrique du Sud et notre dernière nuit sous tente à Springbok, nous avons atteint les 6 degrés, (les nuits les plus froides de l’année !) : nous étions congelés ! Les enfants ont dormi tout habillés et les adultes avec un bonnet ! Heureusement, il y a les nouilles chinoises pour réchauffer le soir !

Diner un peu frisquet au nord de l’Afrique du Sud

Le contraste en ville ici est saisissant. Nous avons rendu notre Toyota 4×4 avec tente au Cap pour un routière. Quelle effervescence entre les voitures et les buildings !

Dans les campings où nous étions en Namibie, ou parfois même en bivouac sur la route, pas de Wifi ! Alors pour partager nos aventures, les enfants et Olivier ont concocté une carte de Namibie pour résumer notre parcours. Quelques articles sur les principaux lieux découverts sont en préparation.

Bonne reprise à tous ! Et merci pour vos commentaires chaleureux que nous lisons régulièrement.

Nos jeux en Afrique

par Noémie et Romain

Au Zimbabwe nous avons fait un radeau playmobil en cosses d’arbre tropical.

Durant les longs trajets nous inventons des hamacs avec des foulards à maman.

Et nous faisons chanter les playmobils en écoutant de la musique.

Au coin du feu, nous dessinons sur les rochers avec une pointe de bâton noircie. Ou alors nous faisons griller des chamalows … avec des amis c’est encore mieux.

Lors des randonnées, nous jouons avec des bâtons. Pêche, tir à l’arc… Il faut bien manger !!

la source de la rivière Naukluft

Dessins sur bois ou sur cahier…

bâton à 3 faces pour jouer 3 bonhommes en même temps .

Dans le sable, on joue avec nos doigts et on court comme des fous!

Nous avons trouvé des copains pour jouer!

Partie de bateau sur la rivière Orange.

Maintenant c’est bientôt la rentrée ! Bonnes fin de vacances à tous !

Chutes Victoria côté Zambie

2 août.

Ce matin, nous avons traversé à pied avec nos bagages le Pont des chutes Victoria. Au milieu passe la frontière entre le Zimbabwe et la Zambie. Il enjambe le fleuve Zambèze, le 4ème fleuve d’Afrique.

A cet endroit, des touristes s’adonnent au saut à l’élastique… Vertigineux!

Dans le taxi qui nous mène à Livingstone, nous apercevons avec surprise et émotion nos premiers éléphants. Majestueux et très impressionnant !

Nous nous installons dans un petit hôtel où Cécile apprend quelques mots de zambien. Le passeport pour la convivialité avec tous les autochtones rencontrés !

Au musée de Livingstone, nous apprenons l’histoire ethnologique, archéologique et naturelle du pays, puis nous partons après les courses faire une randonnée au pied du pont Victoria. Des babouins et des Damans des rochers nous accompagnent!

Avant la fermeture du parc national, nous parcourons le sentier qui fait face aux Chutes. Un magnifique coucher du Soleil remplace l’arc-en-ciel …


Boucler les valises…

L’ objectif n’a pas changé : faire rentrer toutes nos affaires dans deux sac de soute…

Le enfants ont fait leur choix de livres. On ne lésine pas sur la culture.


Malheureusement ça ne rentre pas ! …

Pas moyen de fermer la valise de grand maman… C’est le désespoir.

On positive !

Voici notre nouvel allié pour les longs trajets en bus et les soirées sous la tente : une liseuse qui permet de stocker des milliers de livres! Et de gagner plus de 200kg de bagages 😉

Indispensable pour notre grande lectrice … et pour son petit frère qui démarre vraiment la lecture plaisir en CE1.

La mission serait-elle plus compliquée pour les cartes, les guides de voyages et les guides ornithologiques, sans lesquels le grand organisateur serait perdu à coup sûr?

Là encore, la technologie sera très utile : un long travail de scannage des guides ornithologiques a commencé…

Moins pratique qu’un guide papier mais hélas indispensable !

Je n’emporterai que l’excellent guide des oiseaux d’Afrique australe, qui fera ensuite un heureux à notre départ de Johannesburg puisque je devrai m’en débarrasser.

Pour les cartes, il est toujours plus intéressant d’investir sur place, les cartes sont toujours plus à jour et plus complètes dans les stations services locales que dans nos librairies universitaires !


Atlas Farnèse, copie en marbre de l’Empire romain du iie siècle, d’une sculpture hellénistique d’Atlas, Musée archéologique national de Naples BNF

Le choix des produits de beauté est important. Une petite trousse suffira !

Vous l’aurez compris, impossible de tout prendre! Les choix sont drastiques…

Adieu sèche cheveux, lisseur, produits en tout genre! …

Même cas de conscience pour les jouets et les doudous : Il a fallu les retenir !

Dès qu’on a le dos tourné…

Idem chez les doudous :

Résultat de la sélection : Ne garder que l’essentiel

Les affaires des enfants…
Celles des parents…

Et grâce à la magie des sacs de rangement…

Jour J… Le voyage n’attend plus que nous !

Les femmes de pouvoir en Nouvelle Zélande

Savez-vous que la Nouvelle-Zélande a été le premier pays à accorder le droit de vote aux femmes, au XIXème siècle, bien avant d’autres états européens (51 ans avant la France par exemple) ?

Grâce à une pétition historique signée par de nombreuses femmes, les Néozélandaises se déplacent aux urnes pour la première fois le 28 novembre 1893.

A l’époque, Kate Sheppard est une militante féministe. Elle se bat pour l’obtention du droit de vote des femmes et pour l’interdiction de l’alcool. Elle est maintenant immortalisée sur les billets bleus de 10 dollars.

Actuellement, ce sont trois femmes qui occupent les postes de premier rang pour le pays :

Elisabeth II est le chef de l’Etat en tant que monarque. En son absence, elle est représentée par son gouverneur général, Patsy Reddy.

La première ministre se nomme Jacinda Ardern. Elle a 41 ans. Depuis 2017, c’est la plus jeune femme à occuper ce poste. Durant le confinement, elle apparaissait tous les jours à la télévision pour annoncer les chiffres et les mesures prises pour combattre le virus. Elle est connue dans le monde entier.

Elle habite à Wellington, dans la capitale du pays, où se trouve le Parlement. Nous ne l’avons pas croisée lors de notre visite…

Le Parlement a une architecture spéciale et facilement reconnaissable alliant la modernité et le style néoclassique édouardien.

L’aile exécutive (à gauche), appelée la « ruche » (the Beehive) en raison de sa forme, fut conçue par Sir Basil Spence, un des meilleurs architectes de la couronne britannique . Elle fut inaugurée par la Reine Elisabeth II en 1977.

Ce bâtiment comporte 10 étages; il héberge les bureaux de la première Ministre et des ministres du cabinet. Au 1er étage, il y a une immense salle de réception pour les banquets officiels pouvant accueillir jusqu’à 300 invités.

Parlement de Nouvelle-Zélande

Il a été rénové avec des normes parasismiques très précises. Heureusement car un tremblement de terre de magnitude 5,8 a été ressenti lors de notre voyage en 2020.

Pour l’anecdote, ce jour-là la première ministre était en interview et a gardé son calme durant les secousses sismiques comme on le voit à la 17e seconde de cette video

https://www.youtube.com/watch?v=Da0KoMrh_5E

Noémie et les Obsrêveurs vous souhaitent une très belle journée de la femme!

PS : merci à notre jeune lectrice Suzanne de nous avoir encouragés à terminer cet article !

Sources: Wikipédia; documentation officielle pour la visite du Parlement à Wellington.

Faune du Népal : de l’Himalaya à la Jungle.

Voici les photos de la faune observée au Népal en avril 2018, entre contreforts de l’Himalaya et jungle asiatique. Surtout des oiseaux en montagne, mais beaucoup de mammifères et reptiles également en plaine. Le Népal est l’un des pays les plus riches en biodiversité au monde, même en l’absence de façade maritime. On y croise aussi bien des léopards des neiges, des petits pandas, des tigres, des dauphins du Gange… encore de nombreuses espèces à observer…

–> Lien vers les photos