Aujourd’hui c’est « l’ANZAC day » en Nouvelle-Zélande, un jour férié. ANZAC signifie « Australian New Zealand Army Corps ». La première ministre, Jacinda Ardern, a appelé ses compatriotes à se lever à l’aube pour commémorer toutes les actions des soldats engagés et tués lors de la première guerre mondiale.
Ces hommes, Néo-zélandais et Australiens, ont parcouru des milliers de kilomètres…
Pour donner quelques exemples, ils se sont engagés le 25 avril 1915 en Turquie lors de la bataille de Gallipoli (Détroit des Dardannelles). Ils ont combattu en France, également du 24 au 26 avril 1918, sur le territoire de la commune de Villers-Bretonneux (Somme). Ils stoppèrent à l’époque l’avancée allemande vers l’ouest, préservant ainsi la ville d’Amiens. Dans la région d’Ypres, en Belgique, de nombreux soldats sont tombés pour notre liberté dans un véritable enfer de plomb et d’acier.
La fête se célèbre à l’aube en mémoire des principaux assauts de l’ANZAC qui ont eu lieu à 6 heures du matin..
Ce matin, Margaret, notre « mamie de coeur » néo-zéalandaise nous a invités à nous lever à l’aube (6h45) et à marcher avec elle et son mari sur le port pour rendre hommage aux soldats. Elle a épinglé un petit coquelicot (a poppy) sur le manteau des enfants. « A red poppy, a symbol of remembrance and hope for a peaceful future ».
Deux voisins ont déposé une gerbe. Bien sûr, dans le strict respect des règles de distanciation ! 😷… Puis, le son d’une trompette s’est élevé sur le front de mer quasi désert. « D’habitude, tout le village est présent et on prépare un petit déjeuner convivial à la maison du « war mémorial « , raconte Margaret.
Les enfants ont préparé un collage en mémoire des soldats ; ils l’ont offert à Margaret et Lou pour les remercier de leur chaleureux accueil en Nouvelle Zélande, en ces temps le confinement.
Les anglais utilisent l’expression: « Lest we forget » : Nous ne devons pas oublier…
La côte occidentale de l’île du sud est un monde à part entière. Région la moins densément peuplée du pays, cette partie sauvage est aussi une des plus arrosées. Il tombe 3 à 4 m d’eau par an selon les stations. Ne venez pas là pour le bronzage. Le soleil n’est vraiment pas quotidien et les mouches sandfly ne vous laisserons pas de répit après le coucher du soleil… Mais la nature y est généreuse et les amoureux d’espaces sauvages ne doivent pas passer à coté !
Nous abordons le Westland district – la région administrative – dès que nous quittons Arthur Pass. D’imposants ouvrages d’art relient les versants puis la route plonge vers la Mer de Tasman.
Les pentes sauvages accueillent le perroquet Kéa, un des oiseaux les plus intelligents du monde. Nous en parlerons dans un prochain article !
Kéa
L’arrivée sur la côte nous offre un beau moment de liberté avec notre van. Se garer au bord de l’Océan, jouer sur la plage, déguster une salade et croquer à pleines dents des fraises cueillies du matin, achetées dans une petite guérite au bord de la route…
Un moment de pur bonheur !
Nous arrivons à Hokitika, une des principales bourgades touristiques de la partie sud du Westland.
Les environs d’Hokitika
Hokitika est la capitale du Jade (pounamou en maori). La pierre verte se trouve dans certaines rivières descendant les alpes néo-zélandaises. Pierre sacrée, elle fut utilisée par les maoris dans la construction de leurs armes et dans leurs parures. Aujourd’hui elle est utilisée essentiellement en joaillerie. Le village possède des dizaines de boutiques vendant toutes sortes de bijoux, montés de pierres locales… ou importés d’au-delà de la Mer de Chine…
La ville est située au bord de l’estuaire de la rivière Hokitika. Les courants violents nés de la rencontre du fleuve avec l’océan ont causé de nombreux naufrages à l’époque des ruées vers l’or. Des mineurs de l’état de Victoria en Australie, en provenance de Bendigo et Ballarat notamment -rappelez-vous : http://obsreveurs.fr/index.php/2020/03/21/a-la-recherche-de-lor/ ! – arrivaient sur le rivage après leur traversée de la mer de Tasman et tous les 10 jours, un navire s’échouait…
Les matériaux des épaves ont servi aux habitants pour aménager ou construire des maisons, changer la machine à vapeur d’un moulin à grain, et même la cloche d’un navire a servi à une église locale !
Aujourd’hui, l’épave de ce bateau est recyclée en table pique-nique!
Et seuls les branchages chariés par les rivières en crues sont aujourd’hui récupérés pour d’autres constructions… ou pour un festival annuel de créations artistiques sur la plage.
Notre petit camping – enfin simpe parking avec sanitaires -, nommé « Woodstock », est situé au bord d’un pré et de la rivière Hokitika. Les sommets restent cachés par d’épais nuages. Cela évite de déconcentrer nos étudiants…
Seuls quelques moutons et l’arrivée de notre premier Pigeon de Nouvelle-Zélande sur un fil électrique nous dérangent.
Carpophage de Nouvelle-Zélande
En soirée, nous partons à la frontale à 1 km de là pour observer un spectacle naturel bien caché… Une « grotte » aux vers luisants.
Le spectacle est gratuit et confidentiel : quelques personnes seulement nous accompagnent dans la contemplation de cette voûte céleste étoilée par de minuscules petits invertébrés. Difficile de rendre l’ambiance lumineuse et silencieuse par une photo… Bien sûr, pas de flash pour ces petites bêtes à protéger!
La magie des Glow worms
Nous reprenons la route le lendemain vers le sud. La prgression est lente. Les passages de rivières sont souvent des ponts à une seule voie. Et il y en a beaucoup !
Malheureusement les pluies violentes font souvent déborder ces rivières et ces ponts non suspendus sont fréquemment victimes des flots et se retrouvent emportés, bloquant pour quelques semaines la circulation routière. Cela est arrivé en janvier, juste avant notre venue. Il reste beaucoup de travaux et de stigmates de cet épisode météo.
Nous faisons une brève pause au bord du lac de Mahinapua.
Le petit circuit piéton proposé en marge d’un terrain de camping est riche en plantes indigènes et en oiseaux. Nous y ferons notre deuxième observation du discret Râle Weka et du Faucon de Nouvelle-Zélande, deux espèces endémiques.
Râle wekaFaucon de Nouvelle-Zélande
Toute la côte occidentale est couverte de forêt primaire intacte. C’est le refuge de plusieurs espèces d’oiseaux qui ne fréquentent que les forêts indigènes du pays.
C’est ce paysage qu’ont découvert les premiers chercheurs d’or arrivés dans les années 1860-1870. Il ne devait pas être facile de se frayer un chemin vers les rivières aurifères. Mais le jeu en valait la chandelle! Je m’y suis mis aussi 😅.
La cité minière de Ross
Hélas non, les mines sont fermées… A la place, ce sera un temps de travail au camping d’Harihari où nous rechargeons les batteries après 3 jours de camping sans électricité…
Franz Joseph et Okarito
Le lendemain, c’est notre journée consacré au kiwi, habitant rare de ces forêts bordant la mer de Tasman.
Avant, nous décidons d’aller randonner au pied du glacier Franz Jospeh. Malheureusement la route est coupée par des travaux et nous devons attendre 2h. Nous ne pouvons du coup qu’y faire un pique-nique rapide avec vue sur un petit promontoire donnant une vue sur la vallée glaciaire. En effet, nous ne devons pas tarder car nous avons rendez-vous à 14h pour une visite guidée VIP du West Coast Wildlife Centre, consacré à la sauvegarde des Kiwis. Nous en parlerons dans notre prochain reportage !
Lointaine vue sur le glacier Franz Jospeh
Les aventuriers voulaient une nouvelle voiture…
Le soir, nous rejoignons le camping du petit village d’Okarito, dix kilomètres à l’écart de la route principale.
Okarito.Près du camping.la plage de galets
Ce village est un havre de paix qui abrite notamment dans les forêts et mangroves voisines la rare Grande Aigrette et la seule population de Rowi -Kiwis d’Okarito- du monde.
C’est ce qui nous amène ici. Le soir, avec un guide, en petit groupe, j’irai essayer de rencontrer, dans son milieu naturel, le plus rare kiwi du monde avec l‘excellente agence Okarito Kiwi tours. Suspense et détails dans le prochain article !
L’excellente agence Okarito Kiwi tours. Hélas non recommandé pour les enfants.
Au petit matin, les sommets alpins sont brièvement découverts.
Le lagon d’Okarito.
Une balade au bord du lagon et de l’océan nous offre de belles lumières et de nombreuses observations de passereaux. Mais aussi des sternes, grandes aigrettes, tadornes et huîtriers.
Bellbird
Fernbird
Silvereye
Nous reprenons la route pour quitter la côte occidentale. Près de 300 km nous attendent, en passant par le village de Haast (qui a donné son nom au célèbre Aigle de Haast, le plus grand rapace -aujourd’hui disparu – qui aie jamais existé).
Aigle de Haast, Musée Te papa, Wellington
Nous n’y verrons que l’oiseau le plus petit de Nouvelle-Zélande, le Xénique grimpeur… Pas vraiment la même envergue.
Xénique (à retenir pour le Scrabble!)
Voici en trois images les paysages de la route sauvage longeant la côte puis traversant les Alpes par la vallée et le col d’Haast.
Haast riverThunder creek Falls
Nous n’irons pas jusqu’à Wanaka ce jour là, mais nous nous arrêtons au Camping DOC de Cameron Flat, qui nous séduit par sa vue sur la vallée de la Makarora et le Mont Brewster. Les mouches naines, appelées ici sandfly, nombreuses sur la côte ouest, nous laisseront à peu près tranquilles cette fois-ci.
Aucun regret d’avoir commencé notre exploration du pays par ces terres sauvages. Loin des foules, la côte ouest recèle bien des surprises !
A très bientôt pour un reportage sur les Kiwis que nous y avons rencontrés !
A peine sortis du vol Brisbane – Christchurch et d’une courte visite de cette ville capitale de l’Île de Sud, nous rejoignons les montagnes qui nous attirent comme des aimants.
Nous avons loué un « camper van » le matin même et après 2h30 de route, nous nous installons au camping d’Arthur Pass, géré par le parc national – plus exactement par le DOC, Department of Conservation. C’est en fait un parking bondé autour du bâtiment préfabriqué du centre d’accueil des visiteurs du parc national. On fera mieux. Mais le soleil est de mise et la météo garantit une belle journée le lendemain.
Avalanche Peak.
La littérature est unanime. Ce n’est pas de la rigolade.
Peut-être la « randonnée populaire à la journée la plus difficile de Nouvelle-Zélande ». Un mur. Un trek exigeant « pour les marcheurs aguerris ». Un Challenge »… Il ne fallait pas en dire plus pour le mettre au menu des défis sportifs de notre voyage au long cours.
Il fallait être un peu fous…
Dès le premier jour, nous avons senti la force du Soleil néo-zélandais. Il brûle la peau. L’ozone reste en couche fine à cette latitude (43° S). Aussi, nous partons tôt pour profiter de la fraîcheur matinale. Vers 7h30, nous nous engageons sur le sentier qui part du camping.
Doudou lapin est de sortie. Ce serait dommage de rester au fond du van !
Le topo de la randonnée est simple : le chemin monte tout le temps sur un dénivelé de 1090 m, c’est raide, c’est long, c’est tout le temps au soleil, et il y en a pour au moins 8h.
Voilà les premiers kilomètres. Ce n’est pas sans rappeler de début de la Montagne de la Table au Cap!
Nous prenons le petit déjeuner après les premières pentes.
Avec vue sur la cascade!
La première partie est essentiellement forestière. Le sous-bois est composé de petits arbres tordus. Quelques oiseaux nous saluent au passage et s’approchent quand on agite les buissons (un « truc » conseillé par un Ranger du parc) !
Voici le Xénique grimpeur (en anglais ‘Rifleman’ et en maori ‘titipounamu‘). A peine 8cm de long et moins de 7 grammes !
Xénique grimpeur
Et le Miro mésange ou Tomtit, à peine plus gros mais très curieux.
Tomtit
Tous deux sont endémiques à la Nouvelle-Zélande, c’est à dire qu’on ne les trouve nulle part ailleurs. Mais cela fera l’objet d’un article à part !
Deux heures d’escalade plus tard, la limite supérieure des forêts s’annonce. La vue se dégage sur la profonde entaille qui permet le passage de la route et de la voie ferrée au travers des Alpes néo-zélandaises.
Vue de loin, les paysages ressemblent aux Pyrénées…
Mais les alpages sont couverts de plantes inconnues et nous sommes accueillis par un perroquet… Le Kéa est le seul de sa famille à fréquenter les hautes montagnes.
Perroquet Kéa dans son milieu naturel
Les plantes ont néanmoins développé les mêmes ruses pour résister aux conditions météorologiques difficiles et ce bouquet de fleurs à pétales de velours Leucogenes grandies ressemble en tous points à notre Edelweiss. Elle est d’ailleurs surnommée l’Edelweiss de l’Ile du Sud !
Des renoncules…
et un tapis de silènes proches de celles que l’on trouve en Europe.
L’étude des ressemblances botaniques nous occupe durant les deux prochaines heures… Entre deux pauses pour souffler!
La surprise viendra d’un Chamois européen sous un bloc rocheux ! Nous ignorions qu’ils avaient été introduits par les Anglais au XIXè siècle pour le loisir de la chasse… ;-(
Après 4h30 d’efforts, Romain vire en tête au sommet ! Une énergie qui nous a tous surpris. On avait du mal à le suivre dans les pentes finales…
1er au sommet… avec doudou !
Quelle graine de champion!
Toute la famille n’a pas démérité. La photo d’usage au sommet est un exercice d’équilibriste. Pas un pas en arrière!
Au nord, la vue sur le Mont Rolleston et de ce qu’il reste de son glacier ne souffre d’aucun nuage.
Vers le Sud, la vallée de la Waimakariri serpente en charriant des blocs morainiques.
Après les photos et le pique-nique tant attendu, il faut songer à redescendre sans trop tarder car notre véhicule, garé au camping, doit être déplacé avant 17h…
On the way back…
Nous entamons prudemment le retour, sur un chemin aérien.
C’est une grosse partie du challenge qui nous attend encore. Pas la plus facile car la pente est toujours plus dangereuse et glissante en descente qu’en montée.
Mais le timing n’est pas si serré et nous prenons le temps, non pas de flâner, mais de descendre tout doucement. Les genous sont mis à rude épreuve et une foulure serait synonyme d’évacuation par hélicoptère, il faut mieux éviter !
Dernière vue sur les cîmes…
…avant de plonger vers les alpages puis la forêt par la (toujours très raide) piste nommée Scott Track. Les genous souffrent.
Nous apprenons que la forêt est l’habitat d’altitude du Grand Kiwi tacheté… Mais pour l’entendre, il faut revenir la nuit. Une autre fois !
Seul un Kéa nous accueille…
Peut-être vient-il féliciter les enfants… Mais finalement leurs parents ont presque plus de mal désormais ! Bientôt nous courrons après eux !
Epuisés mais enivrés par la montagne, nous regagnons un camping un peu plus isolé, le Klondike Corner DOC campsite. Le soleil ne nous aura pas épargné ; il faut encore s’en protéger à 18h passées :
La nuit, un kiwi crie dans la forêt. Une entrée en matière réussie dans les grands espaces néo-zéandais… Mais nos jambes et nos corps s’en souviendront un peu trop longtemps !
Kia ora aotearoa ! (Bienvenue en Nouvelle-Zélande !)
Voici notre parcours à ce jour… avant le confinement.
Nous sommes arrivés à Christchurch le 8 février. Nous avons loué un van et avons parcouru le pays, durant cinq semaines. Nous avons exploré l’île du sud en choisissant de faire une boucle autour des Alpes néo-zélandaises.
Nous sommes ensuite remontés vers l’île du Nord (en ferry) pour explorer le plateau volcanique puis la côte pacifique dans les secteurs de Coromandel et du Golfe d’Hauraki.
Actuellement nous sommes dans la péninsule Nord… au bord de la Bay of Islands.
Notre terre d’accueil…
Le 16 mars, nous avons refusé d’embarquer pour le Chili et avons attendu quelques jours à Auckland pour voir comment la situation évoluait.
Dès la première centaine de cas de Covid-19 dépistés, la première ministre néo-zélandaise, Jacinda Ardern, a décidé de confiner la population pour 1 mois. Les frontières étaient déjà fermées depuis une semaine. Nous étions dans un camping dans la baie des îles quand nous avons appris la nouvelle et avions 48h pour trouver un appartement…
La veille de l’annonce du confinement, comme une prémonition, une petite boulangère dans le village de Russel nous avait dit: « Ne vous inquiétez pas, les Kiwis (surnom des Néo-zélandais) prendront soin de vous »…
Nous avons décidé de provoquer notre chance en allant à la rencontre des autochtones dans le petit village de Paihia. Nous avons finalement trouvé un appartement avec vue sur la baie, dans l’extrême nord (Far North) du pays, côté Océan pacifique. Nous sommes sous la protection d’une petite mamie, Margaret, qui a décidé de nous aider en nous proposant son appartement, libre de suite, à prix hors saison.
Beaucoup de stress à la mi-mars, mais notre ligne était claire : la santé et la sécurité avant tout; ne pas précipiter notre retour et rester jusqu’à la fin du gros de la pandémie en Nouvelle-Zélande si possible.
La suite du voyage : l’inconnu.
Les services de l’immigration ont prolongé notre droit de séjour et nous ne savons pas encore quand se fera notre retour en France : mai ou juin selon la réouverture des lignes aériennes?
Ou alors?… la poursuite du voyage? Cette dernière option rêvée semble peu probable.
En attendant, nous reprenons des gestes sédentaires ici à Paihia (N-Z) dans notre village d’accueil.
Paihia
(c) Wikipedia. L’étymologie du nom Paihia est incertaine. La légende populaire affirme que le missionnaire Henry Williams, arrivé dans la baie des Îles pour y installer sa mission, aurait dit: « Pai here » (« on est bien ici ») à son guide māori, son vocabulaire māori étant limité.
Nous avons trouvé le bon endroit :- )
Merci pour vos messages et bon courage à tous pour traverser cette épreuve.
Voici en résumé nos autres observations animales en Australie. Il y manque les serpents car en général on pense plus à les éviter qu’à les photographier!
Dans les toilettes publiques
Otaries d’Australie
Kangourou gris
Echidné
Koala
Kangourou gris
Wallaby
Water dragon
Crabe violoniste
Roussette à face grise
Roussette à face grise
Water dragon
A l’hopital des koalas
Grand Dauphin
Roussettes à face grise
Roussettes à face grise
Grands dauphins
Wallaby des marais
Prochaine étape : la Nouvelle-Zélande. Un pays sans mammifères (enfin à l’origine) !
L’avifaune de l’île-continent a tenu toute ses promesses. Une richesse incroyable, de très nombreuses espèces endémiques et une densité d’espèces remarquables… Un régal, avec un seul regret : ne pas avoir pu explorer les régions plus arides ni les forêts côtières et « alpines » (Otway : trop de pluie, Blue Mountains : trop de feux…), pour diversifier encore les milieux explorés. Mais même sans cela, plus de 185 espèces ont croisé nos jumelles, avec une mention particulière pour les perruches, les pigeons et les méliphages, cette grande famille d’oiseaux nectarivores.
Cliquez sur l’image pour zoomer!
White rumped Thornbill
Cygne noir
White browed treecreeper
Bush Turkey – Tallégale de Latham
Channel billed cuckoo imm.
Dusky Morhen
Pied Currawong (Grand réveilleur)
Pacific Duck
Loriquet arc-en-ciel
Kookabura rieur
Cormoran noir – Little black Cormorant
Huîtrier à long bec
Eastern Curlew – Courlis oriental
Ibis d’Australie
Talève australienne
Grey Fantail – Rhipidure gris
Martin-chasseur sacré
Milan siffleur
Bar shouldered Dove
Pygargue blagre
Striped Honeyeater
Black-headed Cuckooshrike
Collared sparrowhawk. Epervier à collier
Spangled Drongo
Ibis à cou noir
Eastern Osprey – Balbuzard d’Australie
Spotted dove
Dollarbirds
Brown cuckoo dove
Eastern Rosella
Eastern Rosella – Perruche omnicolore
White headed pigeon
Barge rousse
Sterne huppée baguée
Podarge / Tawny frogmouth
Eastern Yellow Robin
Eastern spinebill
Rhipidure roux
Wedge-tailed eagle
Blue-faced Honeyeater
Noisy Friarbird
Diamant à cinq couleurs
Magpie Lark – Grallaire pie
White-plumed Honeyeater
Cacatoès rosalbin – Galah
Pélican à lunettes
Canard forestier
Sarcelle australasienne
Loriquet arc-en-ciel
Siffleur doré
Diamant à 5 couleurs
Cacatoès funèbre
Perruche de Pennant juv. – Crimson Rosella (ssp. Adelaide)
Le koala est un mammifère marsupial : son nom
scientifique est Phascolarctos cinereus.
Nous avons pris cette photo de koala en liberté à Koroit dans l’Etat de Victoria
Les koalas vivent en Australie depuis 15 millions d’années. Jusqu’ici 12 espèces se sont
éteintes au sein de la forêt.
Les colons ont
détruit une grande partie
de l’habitat des koalas lors du défrichement des terres pour l’agriculture.
A la fin du 19ème siècle des millions de koalas sont mort à
cause du commerce de fourrure.
Le koala est maintenant une espèce protégée. Dans les Nouvelles Galles du Sud et le Queensland, les koalas sont répertoriés comme vulnérables et ont été ajoutés à la liste des espèces menacées.
Le koala mesure entre 61 et 85 cm et pèse entre 4 et 14 kg
selon l’espèce.
Les pattes avant d’un koala ont deux pouces et trois doigts pour faire une pince. Les koalas ont une empreinte digitale unique, comme les hommes.
Les koalas peuvent sauter jusqu’ à 2 mètres d’une branche à
l’autre.
La fourrure des koalas a la meilleure isolation de tous les marsupiaux, elle
est dense et imperméable. Par temps froid le koala se recroqueville pour
conserver la chaleur. Le koala est un nom aborigène qui signifie « petite
gorgée ». Il ne boit de l’eau qu’en cas de grande sécheresse.
Les principales activités du koala se résument à se nourrir et dormir. Il mange
principalement des eucalyptus de diverses espèces dont les feuilles, les
écorces, les fleurs et les tiges.
Il y a environ 900 espèces d’eucalyptus en Australie mais
les koalas sont connus pour se nourrir seulement d’environ 40 à 50 espèces.
Les koalas consomment environ 500g de feuilles chaque jour.
Le koala dort en moyenne 18 heures par jour pour économiser son énergie.
Chaque koala a son propre domaine vital. En Australie, les koalas sont répartis vers l’est du pays.
La saison de reproduction s’étend du milieu de l’hiver jusqu’à la fin de l’été. Les mâles
attirent les femelles en beuglant.
Une femelle peut avoir un petit par an et les plus âgées
tous les deux ou trois ans.
A 35 jours de gestation, le fœtus nu qui a la taille d’un haricot rouge fait son chemin tout seul jusqu’à la poche où il s’attache à l’une des deux tétines.
A 3 ou 4 mois, le juvénile (le bébé koala) consomme une matière fécale spéciale fournie par la mère. Cela immunise son système digestif pour décomposer les feuilles d’eucalyptus.
Les jeunes se débrouillent seuls entre 12 et 18 mois.
Dans leur habitat naturel, les femelles vivent environ 18 ans et les mâles 15 ans . En captivité, ils peuvent vivre beaucoup plus longtemps.
L’hôpital de Port Macquarie détient le record du monde du plus vieux koala : une femelle appelée « Birthday girl », décédée en 2011 à l’âge de 25 ans.
Visite de l’hôpital des koalas en images!
Suivez-nous!
Les koalas sont admis à l’hôpital pour 3 principaux motifs.
Les accident de véhicules: certains koalas vivent dans les zones urbaines (leur forêt a été réduite) et se font heurter par des voitures.
Les attaques de chiens: c’est un problème majeur car certains koalas vont dans les jardins pour y chercher de la nourriture . Le chien défend son territoire et attaque le koala qui peut subir de graves blessures internes.
La maladie « Chlamydia » qui se transmet durant la reproduction et les rend souvent aveugles.
Les incendies de forêt.
200 bénévoles travaillent dans cet hôpital avec la direction et le personnel médical depuis 1973. Ils réalisent toutes les tâches tels que: soigner les animaux, entretenir les enclos, planter des arbres, organiser les visites guidées, apporter et sauver les koalas…
Nous allons voir les enclos et profitons d’une visite guidée.
Certains ont des maladies des yeux. Ils ont des gouttes spéciales.
D’autres sont très peu actifs car ils ont été victimes de traumatismes à cause d’un accident de voiture ou de morsures de chien. Ils ont des soins spéciaux et prennent des vitamines.
C’est l’heure des soins!
Après les incendies dramatiques qui ont touché le pays cet été 2019-2020, beaucoup de koalas ont été sauvés et transférés ici car leur habitat a été détruit. Ils sont placés dans un enclos à part où ils peuvent se nourrir par eux-mêmes en attendant d’être relâchés.
En le cherchant dans les hauteurs des eucalyptus, nous sommes tombés sur ce drôle d’oiseau nocturne !
Le Podarge gris
Merci à l’hôpital pour sa documentation et aux bénévoles pour les visites guidées!
A la recherche de l’Oiseau-lyre dans les parcs nationaux volcaniques de Wollumbine et Border Ranges.
Les massifs montagneux entre Melbourne et Sydney ayant été dévastés par les incendies, la plupart des parcs étaient fermés au public ou d’accès restreint. Nous avons du attendre la dernière semaine pour faire chauffer les mollets sur des pentes abruptes dans les massifs subtropicaux des nouvelles Galles du Sud en bordure de l’état du Queensland. Nous voilà donc aux abords de la conurbation de Gold Coast.
Rappel cartographique
A part une randonnée au Mont Lofty à Adélaïde, nos jambes nous démangeaient car nous n’avons pas croisé de montagnes dignes de ce nom à l’horizon depuis le Népal !
Notre « camp de base » était le Mt Warning Rainforest Park où nous avons « campé » deux jours. S’il était bien occupé le samedi soir, le dimanche était bien plus calme!
Les voisins les plus bruyants étaient les Kookaburas, ces martins pêcheurs très communs et surtout très sonores avec leur rire moqueur…
Kookaburas rieurs
La forêt résonne aussi d’un curieux cri en deux tons. Il s’agit du Flûtiste balancé, en anglais Eastern Whipbird, à l’allure de merle ébouriffé.
Flutiste balancé (c) Greg Miles, Wikipedia commons
La femelle émet un cri, et le mâle répond dans la foulée.
Ecoutez :
Ce camping est le paradis des oiseaux. Plus de 6 espèces de pigeons, autant de perroquets se nourrissent dans les arbres et sur les pelouses.
Je me permets de les présenter car c’est un festival de couleurs et que, durant la randonnée , nous n’avons presque rien observé !
Wompa fruit dove ( Ptilope magnifique )Pigeon leucomèleColombine du PacifiqueColombine WongaPigeon huppéGéopélie à nuque rousse (Bar shouldered Dove)
J’observe aussi cette magnifique Ptilope à diadème rose mais hélas seulement en vol…
Festival de couleurs aussi chez les perruches…
Loriquet vertPerruche à tête pâle – Pale headed RosellaLa discrète perruche royale (King parrot).
Après ces fructueuses observations en soirée et à l’aube, nous levons le camp à 7h30 pour profiter de la fraicheur et entamer l’ascension de ce sommet réputé.
Au parking, désillusion… Beaucoup de monde ! Et le premier sportif a déjà fait l’aller-retour. Il ahane à la fin du sentier, fier de son exploit. Il a dû partir à 4h…
Le sommet du Mont Warning est célèbre pour son lever de Soleil. C’est, du fait de son altitude et de sa position très orientale sur le continent australien, le premier endroit où l’on peut voir le jour se lever sur le continent.
Très populaire, le trek est bondé ce dimanche. Les Brisbanais ou habitants de la ville de Gold Coast viennent faire leur exercice de cardio pour le WE ! Certains sont pied nus, la musique à fond.
La forêt subtropicale est superbe…
…mais reste silencieuse. Trop de monde, malgré l’heure matinale !
Ces forêts accueillent l’Oiseau-lyre d’Albert, beaucoup plus rare que son cousin l’Oiseau-lyre superbe puisqu’il ne vit en Australie que dans quelques forêts de la région volcanique que nous arpentons.
Seuls quelques Tallégalles de Latham (Bush Turkey en anglais : dinde du Bush).
Le sentier est très régulier dans sa pente. Quelques secteurs aventureux…
Peu de passages difficiles mais à 200m de la fin, avec la chaleur déjà forte (33°C), on rigole moins… C’est un véritable mur qui se dresse devant nous. Les enfants trouvent cela plutôt ludique. Un parc d’attraction !
On y est presque !
Il fait très chaud. Difficile de trouver de l’ombre au sommet. Mais miracle, nous sommes (quasi) seuls au sommet ! Les adeptes du lever de soleil sont tous redescendus…
Le panorama s’étend à 360° : Vers l’agglomération de Gold Coast au nord jusqu’à Byron Bay, à l’est. A l’ouest et au sud, la vue porte sur la caldeira volcanique géante qui entoure notre Mont Warning , qui n’est autre que la cheminée magmatique solidifiée de l’ancien volcan bouclier qui s’est ensuite effondré il y a 23 millions d’années.
Le Mont Warning fut nommé ainsi par le Capitaine Cook car c’était un point de repère pour les navires croisant au large du Cap Byron qui les alertait sur un secteur de bancs de sables dangereux pour la navigation.
Les rares bancs sont en plein soleil. Nous pique-niquons à l’ombre à même le sol, avant que les fourmis n’attaquent… Puis c’est à notre tour d’attaquer… la descente, ce qui n’est pas une mince affaire…
De nouveaux sur un sentier plus régulier, il faut néanmoins regarder où on met les pieds… Celui là est passé juste devant les pieds de Romain.
Serpent indéterminé…
800m de dénivelé plus bas, un arbre semble emprisonné par des lianes de type figuier étrangleur. Nous passons vite notre chemin!
Un repos bien mérité nous attend dans l’après midi avec une session piscine au camping!
Parc national des Border Range
Dernière chance pour l’Oiseau-lyre…
Nous quittons le secteur du Wollumbin pour rejoindre les contreforts de l’ancienne caldeira, couverte de forêts pluviales d’une richesse inégalée en Australie. Plus d’un tiers des espèces d’Australie fréquentent ce massif.
Ces forêts font partie d’un ensemble forestier, qui couvre les pentes des monts de la grande chaine orientale australienne entre Sydney et Brisbane. Ces massifs abritent de nombreuses essences d’arbre et de plantes reliques de l’époque où les continents ne formaient qu’un (Gondwana). Elles sont classées au patrimoine mondial de l’Unesco (Gondwana Rainforests of Australia).
Si on zoome, on reconnait le bel oiseau-lyre sur le logo des parcs nationaux de l’Etat des Nouvelles-Galles du Sud.
Nous nous aventurons dans le parc national avec notre camping car. Un petit excès à nos droits car la piste, non revêtue, nous est normalement interdite et nous ne serons pas couverts par l’assurance en cas de pépin… Prudence !
Nous explorons plusieurs petits sentiers et écoutons les bruits de la nature. Quelques cortèges d’oiseaux forestiers animent le sous-bois, comme ce Siffleur doré.
Golden whistler
Voici aussi le Rhipidure roux (ou Queue en éventail) et le Miro à poitrine jaune.
Nous entendrons quelques notes de l’Oiseau-lyre d’Albert, endémique de ce massifs bordant de la vallée volcanique de Tweed mais hélas il gardera son secret…
De remarquables points de vue sont situés le long de la piste qui traverse les hauteurs du parc de Border Range.
Notre défi de la veille est bien visible au centre de l’ensemble volcanique.
Panorama sur la vallée de Tweed et le Mont Warning en son centre
La chaleur est étouffante ce jour là et nous avons bien fait de choisir la forêt comme abri. Dès que nous la quittons, le thermomètre remonte à près de 37°C et le soir au camping, l’orage s’annonce.
Cela ne décourage pas nos valeureux élèves dans leur salle de classe mobile !
L’ Australie est un pays gigantesque. C’est tellement grand qu’on l’appelle aussi « l’île continent ». Elle représente une superficie égale à 14 fois la France soit 7,7 millions de km2 pour une population de 25,2 millions d’habitants, fin 2018.
Ce pays a énormément souffert des incendies cet été. Mais quel bonheur de découvrir Sydney sous un soleil éclatant avec la bonne humeur des Australiens dans cette ambiance festive.
Sydney, Adélaïde, Perth, Melbourne et Brisbane sont des grandes villes connues le long des côtes. Mais attention, c’est bien Canberra, une ville nouvelle continentale construite au début du XX ème siècle, qui a été choisie pour être la capitale. Elle est située entre Melbourne et Sydney.
Les Australiens parlent anglais – mais aussi des centaines de dialectes locaux dans les communautés aborigènes – et utilisent le dollar australien.
Le drapeau de l’Australie représente l’Union Jack, (le drapeau du Royaume-Uni), ainsi que l’Etoile de la fédération (qui représente les 7 Etats australiens) puis la Croix du Sud (qui est une constellation).
L’ Australie est une monarchie constitutionnelle parlementaire fédérale.
La reine Elisabeth II est reine de l’Australie. Le gouverneur général se nomme David Hurley et le premier ministre est Scott Morrison.
Les premiers peuples depuis 50 000 ans environ sont les aborigènes. Le capitaine Cook arrive le 26 janvier 1788 pour coloniser ces nouvelles terres. C’est cette date qui a été choisie pour célébrer la fête nationale (même si nous avons perçu quelquefois que le choix de cette date portait à controverse).
Nous arrivons juste à temps, un peu avant midi, pour entendre le salut national effectué avec ses 21 coups de canons.
Juste après, nous entendons s’élever l’hymne national. Les bateaux de plaisance sont de sortie, côtoyant ceux de l’armée.
Des avions de chasse survolent nos têtes et le Sydney Harbour Bridge.
Les hélicoptères arborent des drapeaux du pays au-dessus des navires de guerre.
Et bientôt des parachutistes sautent d’un avion en diffusant des fumées orangées et en tenant également des drapeaux.
Un hommage est rendu aux pompiers courageux qui luttent en ce moment pour éteindre les feux.
La police veille à la sécurité.
Nous pique-niquons dans un endroit au calme quand soudain, nous nous retrouvons propulsés dans le passé avec le défilé de vieux gréements.
Noémie rêve de danser à l’opéra…
… et Romain veut jouer aux petits bateaux!
Des groupes de musique se succèdent pour assurer l’ambiance de la fête.
D’anciens bus à double étages sont sortis pour l’occasion d’un musée. Nous savourons le trajet dans ce magnifique véhicule, gratuit ce jour!
Nous avons adoré cette journée à Sydney. La fête a continué le soir en musique et s’est finalisée par un feu d’artifice. Tant d’insouciance …
Les ruées vers l’or (en anglais gold rush) ont commencé en Australie vers 1850. C’est un chapitre essentiel de l’histoire du pays.
Aujourd’hui, le site de « Sovereign Hill » et le musée de l’or à Ballarat dans l’Etat de Victoria, racontent l’histoire de cette fièvre grandissante.
A Sovereign Hill, nous voilà propulsés au XIXème siècle dans un ancien village de mineurs, d’une superficie de 25 hectares.
A peine arrivés, nous testons l’orpaillage. On ne sait jamais… l’or que nous trouvons ici est à nous!
Nous voici équipés de notre matériel : pelle, pan (sorte de grosse poêle sans queue) et tube (qui contient de l’eau) pour mettre nos paillettes d’or. Au boulot!
Comme l’or a une forte densité, les paillettes d’or se retrouvent au fond de notre pan sous le sable. Avec un bon coup de main, on enlève les plus gros cailloux, le sable, et de temps à autre, quelques pépites d’or, plus lourdes que tous les sédiments, brillent au fond sous nos yeux émerveillés… Nous récupérons ensuite nos paillettes pour les mettre dans une petite fiole.
Bon… ce n’est pas avec ça que nous assurerons nos vieux jours…
La prochaine fois, on attaquera à la pioche ! La plus grosse pépite d’or jamais trouvée a été découverte dans ce site à moins de 3 cm du sol !
Son nom, la Welcome Stranger est la plus grosse pépite d’or découverte à ce jour.
Ca fait rêver non?
Au temps de l’exploitation aurifère, les villages se sont peu à peu organisés et développés autour des mines. On peut visiter une ancienne mine reconstituée, le sous-sol et monter voir la vue.
Nous entrons également dans des bâtisses typiques de l’époque où des acteurs en costume nous expliquent les savoir-faire d’antan. Nous avons ainsi visité l’ancienne école, les quelques fermes alentours avec le mobilier d’autrefois, la forge, les pompes funèbres, la caserne de pompiers, l’ancien théâtre, la ciergerie…
Fabrication de bougies (ciergerie)
Nous assistons à la mise en route très bruyante d’un tapis d’orpaillage mécanisé monumental. Le début des gros rendements d’extraction avait sonné !
Aujourd’hui, l’exploitation a toujours lieu sur ce filon à quelques hectomètres du musée en plein air… Mais il n’y a plus de chercheurs en concession individuelle à Ballarat. De nombreux Australiens tentent néanmoins leur chance dans d’autres Etats australiens.
Fusion
Nous assistons à la formation d’un petit lingot d’or.
La fusion de l’or se fait à partir de 1064 °C. Ce métal est tellement dense que ce petit lingot pèse près de 3 kg.
Sa valeur de 220 000 AUS $ nous fait rêver !
220 000 dollars australiens =118 000 euros
Le lendemain, notre fièvre pour trouver de l’or est intacte. C’est « or »….rrible!
Nous trouvons finalement de grosses pépites d’or…
… au musée !
Romain vous présente la « Welcome Stranger » dont nous parlions plus haut. C’est la plus grosse pépite du monde avec un poids de 72 kilogrammes. Ses dimensions ? 61 centimètres de long et 31 centimètres de large !
Noémie rêve… Si on pouvait en trouver juste une comme ça !…
Voici le palmarès du secteur de Ballarat à Bendigo…
Nous apprenons que la vie des chercheurs d’or était très difficile. Peu se sont enrichis, beaucoup ont vécu dans des conditions misérables.
Si vous voulez tenter votre chance, il y a quelques rivières aurifères en France, mais sachez aussi que le détecteur de métaux peut donner de bons résultats après quelques études géologiques !
Pour compléter nos connaissances, nous avons regardé un épisode de « C’est pas sorcier » sur l’or! Disponible gratuitement sur le web.
Pour terminer d’assouvir notre fièvre de l’or, et dans un autre genre… Nous avons regardé « la Ruée vers l’or » de Charlie Chaplin. Les enfants ont beaucoup aimé ! Et se sont rendu compte que la recherche de l’or était loin d’être un loisir !