Après deux nuits au bord de la mer de Java à Amed, nous repartons pour découvrir le sud ouest de l’île, riche en temples et en traditions agricoles séculaires.

Les terres fertiles bénéficient d’un climat ensoleillé, humide et des cendres déposées par le volcan Agung, notamment lors des dernières éruption de 1963 et 2017..


Nous visitons ce matin le Tirta Ganga. Bienvenue dans cet ancien Palais Royal!

Le palais d’eau de Tirta Gangga est un labyrinthe de bassins et de fontaines entouré d’un jardin luxuriant et de statues en pierre. Le complexe couvre près d’un hectare. Il a été construit en 1946 par le roi de Karangsem mais a été presque entièrement détruit par l’éruption de 1963. Il a été reconstruit et restauré par la suite.
Des bassins en miroir sont peuplés de centaines de carpes Koï d’ornement que les touristes nourrissent de croquettes végétales vendues à l’entrée.
La pièce maîtresse du palais est une fontaine à onze étages.


On atteint cette superbe fontaine entourée de plantes tropicales en marchant sur les dalles du bassin Mahabharata qui semblent flotter sur l’eau.


Les sculptures de pierre semblent regarder les badauds…

Les jardins sont paisibles…

Y compris pour les insectes à 8 pattes!
A la découverte de la fabrication du chocolat
La fin de matinée est consacrée à la visite d’une fabrique de chocolat.

Trois variétés sont cultivées dans leurs plantation à l’ouest de l’île et transformées ici : Trinitario, Forastero et Criollo. La variété Masamba de Borneo est aussi utilisée pour les meilleurs crus produits ici.
Avant la fève, il y a la fleur. Elle pousse à même le tronc.

Avec un peu de chance, une belle Cabosse poussée. Elle contient des fèves. Plus de 56 fèves sont nécessaires pour faire une tablette de chocolat.

Une fois extraites de la cabosse, les fèves sont séchées, torréfiées puis broyées.

La visite se termine par la dégustation de divers produits finis, dont le savoureux « Bali Bliss » à 75% de cacao. Le chocolat n’a plus de secrets pour nous !


Premier farniente
La plage près de la fabrique est noire comme la lave.

Nous testons une autre plage, l’une des rares avec du sable blanc. Nichée au creux d’une végétation luxuriante, elle arbore le doux nom de « Virgin Beach », la plage vierge…



Nous profitons du transat offert pour toute consommation pour nous reposer après un bon Nasi Goreng… Et une eau de coco!

C’est l’heure du retour…

Rizières et vie rurale des balinais à Sidemen
Nous arrivons à notre chambre d’hôte peu avant le village de Sidemen, très prisé pour son calme et ses rizières…
Beaucoup de familles pratiquent le tourisme pour compléter leur revenus – ou en activité principale. Voici notre « homestay » pour deux nuits.

Un petit caprice : logement avec piscine…


En bas du gîte, un chemin appelle à la déambulation.

Les balinais apprécient les cerfs volants.

C’est une court moment de détente après une dure journée de labeur dans les champs.
« Labeur et « labour », c’est la même origine. Vestige d’un temps où le travail était essentiellement agricole. Ce temps est encore celui des paysans balinais…

La récolte du fourrage est aussi manuelle.


Au pied des volcans

Nous partons le deuxième jour de bon matin pour visiter le « temple mère » de Pura Besakih. La grisaille masque le volcan Agung au pied duquel le plus grand des complexes religieux de l’île se niche.
Après 45 minutes de petites routes oscillant entre vergers et forêts, nous arrivons à un parking rutilant, un portail d’accueil immense…Et presque pas un touriste. Néanmoins, l’ambiance est peu détendue. On se sent forcé à acheter des offrandes, le tarif a doublé depuis les années précédentes, le guide est obligatoire, la voiturette électrique pour monter au temple… Une déception! Les belles photos qui suivent ne traduisent pas l’atmosphère un peu « business » qui nous mettent mal à l’aise alors que ce devrait être un lieu de recueillement. La marchandisation d’un lieu sacré n’est pas à notre goût. On se transforme même en « voyeurs » au dessus des temples interdits d’accès à certains point de vue. Autant instructif que dérangeant.
Ce paragraphe ne sera que présentation de quelques « belles » photos…






Mont Batur, autre business de Bali…
Nous quittons ce site chargé de spiritualité mais qui ne nous aura pas atteint pour une fois, et arrivons sur le bord de la vaste caldeira du Mt Batur.
Stratovolcan actif, situé dans une caldeira d’environ 13 km de diamètre, le Mont Batur est sacré pour les balinais. Dans la tradition balinaise, les montagnes sont des lieux où résident les dieux. Le Mont Batur est particulièrement vénéré car il domine le lac Batur, qui est vu comme une source sacrée de vie. Son énergie est associée à la fertilité, à la création et au renouveau.
Le trek du Mont Batur au lever du soleil est l’une des activités les plus populaires de Bali. Nous passons notre chemin aussi, car se lever à 3h30 du matin avec deux ados pour se retrouver avec 250 personnes admirant le lever de Soleil n’est pas notre rêve balinais!
Nous choisissons, au vu de l’heure, une découverte plus soft : plat balinais et pâtes avec vue sur le volcan depuis la terrasse d’un restaurant… Manque d’inspiration pour une fois. Et surement un peu de fatigue!


Un peu de fraicheur à la cascade de Gembleng
Dernière étape dans le secteur de Sidemen, avant de rejoindre Ubud dans une région à la circulation routière saturée. Un halte détente dans la verdure et en dehors des foules, de bon matin.

Après s’être affranchi d’un tarif libre, les cascades étant gérées de manière communautaire et non de manière lucrative, nous découvrons les différentes cascades qui se succèdent.

Nous dépassons le secteur à selfie Instagram…

Avec un peu d’IA on peut avoir une photo sans personne. C’est beau la technique!

Un peu plus loin nous dénichonss un bassin rien que pour nous…

Après un petit bain les enfants insistent pour manger ici. Ils ont bien raison, après tout c’est les vacances!


Nous rentrerons directement


Nous décidons de rejoindre notre site de villégiature du soir directement après le déjeuner. La route est encombrée. Nous faisons halte dans la ville de notre chauffeur, où se tient une exposition internationale de Bonsaï. Quelle science de la patience!


Nous quittons Dewa ce soir là. Merci de nous avoir accompagnés avec sérénité et gentillesse!






