Après une immersion en forêt équatoriale, nous nous installons dans la capitale malaysienne. C’est une ville en pleine expansion. Les grattes-ciel poussent comme des champignons, toujours plus haut.
Les célèbres tours Pétronas, jadis les plus hautes du monde, ont été égalées par la tour Exchange 106, en service en 2021, et seront détrônées l’an prochain encore par des édifices encore plus élevés.
Nous plongeons dans ce monde vertical comme nous n’en avons jamais vu depuis la fenêtre du 28ème étage de la tour d’habitation où nous avons trouvé un appartement durant 6 jours pour fêter Noël. La vue est à couper le souffle, la skyline de la ville se découpant derrière le golf royal.
Le soir, les tours s’illuminent et offrent un spectacle inoubliable.
… enfin quand le panorama n’est pas caché par les pluies orageuses qui éclatent presque tous les jours…
Nous fêtons Noël dans ce cadre bien peu sauvage. Mais après 3 mois entre Inde, Népal et Thaïlande, un peu de modernité n’est pas désagréable !
Même après la Thaïlande, la Malaise nous parait encore plus moderne et occidentalisée.
Nous nous échappons encore une fois dans la jungle… bien réelle de l’Eco Park de Kuala Lumpur. Un aperçu de ce qu’étaient les collines de Kuala avant l’urbanisation. Ici, insectes, serpents et oiseaux, sur quelques petits hectares, remplacent les tours et les parkings…
Un chemin survole les arbres dans la canopée et permet d’observer quelques silhouettes de verre et d’acier entre les arbres géants.
Un aigle pêcheur salue les élégantes tours Pétronas, qui dominent la ville de plus de 450 m depuis l’année 1998.
Il n’ y a pas que les tours qui sont immenses ici!
En pleine ville, quelques espèces sauvages remarquables subsistent malgré l’urbanisation.
Mais le Calao Rhinocéros, symbole du pays, n’est plus présent, dans l’agglomération, que dans la volière du Kuala Lumpur Bird Park…
Au pied des tours, nous découvrons d’autres saveurs. D’abord dans un petit marché, puis dans le très chic centre commercial sous les tours Pétronas. Mais la nourriture reste très populaire et bon marché, 2 à 4 € par plat.
Nous y goûtons la cuisine de rue et le durian, un fruit très gros dont on mange des sortes de compartiments très sucrés.
Ce (trop) bref séjour en Malaisie nous aura montré une terre de contrastes. Ce pays équatorial a un patrimoine naturel exceptionnellement riche. La croissance de la population et le développement ultra rapide du pays sur un modèle de société basée sur la consommation de masse nous a laissé inquiet pour l’avenir de ce patrimoine. Restons positif, ces sociétés seront surement aussi beaucoup plus rapides à entamer le changement vers une économie plus verte…
Rendez-vous en Australie très bientôt ! Mais nous démarrons déjà cette semaine notre road trip en Nouvelle-Zélande… et l’écriture d’articles sera délicate !
Je ne pensais pas que la Malaisie était à ce point urbanisée.
Bon courage pour la suite en Australie. Avec tous les incendies ça n’a pas du être simple.
Vraiment impressionnant cette ville moderne j avais lu il y a longtemps que Vinci Constructions avait un très beau marché en Malaisie pour de grands projets d implantation …😕Et que les liens avec la Chine étaient forts donc bcp d investissements !…
Trouver un peu de nature proche du centre ville a dû vous faire du bien et manger nourriture variée et bon marché paraissait bien sympa
Au niveau propreté ?
En janvier il avait été dit que la Malaisie
avait renvoyé des conteneurs vers des pays dont la France on n en sait pas + ?
(Dernière info l huile de palme a fortement chuté suite aux différentes tensions entre l Inde et la Malaisie…)
A bientôt de vs lire pour vous suivre et nous instruire …😉
Gros bisous 👤👥🐈
Hello les Obsreveurs. J’avais raté ce bel article avec la magnifique photo du pygargue devant les tours? Ah non, un come-back… je veux bien une carte de votre itinéraire : je revise ma geographie.
Bises
Agnès, une fan😊
Merci pour ces découvertes partagées avec nous ! Quels contrastes en effet… Bons baisers, G.L
Quel contraste avec la jungle du Népal, cette forêt de tours!
J’aime le pygargue dans la ville un clin d’œil de la nature?