Au revoir l’Inde, bienvenue au Népal !
Le retour sur New Delhi est très long. La mégalopole de plus de 20 millions d’habitants est étouffée par sa circulation routière. Nous faisons une pause dans une enseigne sportive bien connue pour acheter gants et lunettes de soleil de montagne…
Nous disons au revoir à notre chauffeur Sikh qui malgré son anglais très difficile à comprendre et deux mauvais plans hôteliers, nous aura paterné pour le bon déroulement de notre séjour et nous aura fourni de nombreuses explications.
Nous retrouvons avec plaisir notre chambre d’hôtel et son personnel si serviable. Et nous nous familiarisons presque avec ses rues si… particulières.
Une pause avant de reprendre la route. Coiffeur, école, gastronomie indienne et balade au parc Lodhi, puis nous préparons notre séjour au Népal.
Et puis c’est l’heure du départ. Le voyage de deux jours vers l’est du Népal aura été une épreuve : d’abord 5h30 de train en seconde classe, bondé. Odeurs, promiscuité, bruits… Ambiance garantie! A la gare de Rudrapur, nous prenons un tuk tuk pour l’hôtel, vers 22h.
Pas un souvenir mémorable, cet hôtel Oyo Punjabi… 45 min de check-in à 22.30, patron mal aimable et nuit agitée et maux de ventre. Nous n’avons pas faim. Le lendemain, le soi-disant taxi commandé par l’hôtel qui devait arriver dans « five minutes! », nous fait attendre 50 minutes, avant que nous ne décidions de partir en hélant un tuk tuk. Cela sentait l’arnaque. Nous trouvons finalement un taxi à la gare routière à un prix très raisonnable (1500 IR). Nous avons suivi notre instinct et gagné 700 roupies !
Le taxi nous emmène à la frontière de Banbasa en un peu moins de deux heures. C’est une frontière très sommaire avec passage symbolique d’un fleuve en tuk tuk.
Douane indienne, douane népalaise, obtention des visas. Tout de suite, l’accueil népalais est plus convivial. Les agents d’immigration m’offrent un thé masala (aux épices) pendant l’écriture des feuillets administratifs! Et me proposent de changer mes roupies indiennes à bon taux.
Nous arrivons à la gare routière de Bhimbatta -Mahedranagar vers 13h45. Un bus part précisément vers l’est et passe par le parc de Bardia où nous nous rendons. Il part à 14h. Nous croyons pouvoir souffler un instant mais il y a 15 min de décalage horaire entre l’Inde et le Népal… Le départ est immédiat.
Nous sautons dedans, le ventre vide depuis 24h et certains nauséeux. Le confort est spartiate, les allées venues incessantes. Le voyage très long. Quatre heures sont prévues. Mais en fait, encore près de 6h dont 1h30 de pause pour remplir le bus au maximum, même avec des gens debout…
Un monsieur veut presque s’assoir sur les genoux de Noémie qui ne se laisse pas faire! Nous arrivons exténués, de nuit, au parc après une dernière course en tuk tuk mandaté par notre guesthouse à l’entrée du parc national de Bardia. Nous n’honorons pas le repas préparé et nous écroulons dans la chambre sommaire.
La quête du tigre, acte II, peut commencer…
Le cliffhanger de fou! 🙂
Quel courage !
Ça c’est l’aventure !
Chouette post qui nous met dans l’ambiance !
Et merci pour cette belle carte de votre trajet au Népal, très intéressante.
Et quel suspens… on a hâte de savoir la suite (bien mieux que des séries sur N*** ou autres que nous n’avons pas d’ailleurs 😉
Quelle bravoure !…
Chouette le passage de frontière en tuk tuk mémorable aussi !
Sympa le « tchai »
Namasté attendons suite…
Gros bisous 👥👤🐈
Le voyage le plus éprouvant jusqu’alors… mais le Népal le valait bien!