Notre voyage est une occasion de découvrir les milieux naturels préservés tout autour de la planète, pour autant nous n’oublions pas la dimension culturelle et aussi sportive. Nous nous sommes donné pour objectif d’accomplir un défi sportif (au moins!) par pays.
Notre choix sportif s’est porté sur l’ascension de « la Big Daddy », considérée comme une des plus grandes dunes du monde.
Nous nous installons à Sesriem, porte d’entrée du désert dans le Parc national de Namib Naukluft. Nous avons réservé pour pouvoir être installés aux portes de la vallée menant à Sossusvlei, site emblématique de la Namibie.
Le camping ouvre ses portes sur la route des dunes à 6h30 alors qu’il fait encore nuit. Ce matin là, nous nous réveillons à 5h30 dans le froid (8°C) pour préparer les affaires, replier les tentes et être prêts à l’heure. Nous voulons profiter des lumières de l’aube et nous motivons les enfants à se lever. Ils termineront leur nuit en pyjama dans la voiture…
Nous roulons 60 km avant d’arriver sur le site.
A notre arrivée, les enfants courent dans le sable. Progressivement, les pas se font plus réguliers et plus lourds.
Après une heure en équilibristes sur l’arête de la dune, nous savourons notre petit-déjeuner (pain de mie, pâte à tartiner et jus de goyave) face à l’immensité du désert.
A l’est, le Soleil n’a pas encore atteint la face cachée des dunes.
A l’ouest, nous admirons la vue sur le salar argileux de Sossusvlei
Peu après, deux Oryx descendent la pente de la grande dune. Leur traversée de la plaine d’argile justifie le transport d’un réflex et d’un zoom pesant, pour quelques photos graphiques.
La dernière montée est vraiment difficile. La pente est sévère, les pas s’enfoncent et le vent souffle le sable dans les yeux.
L’arrivée au sommet est une délivrance. Les adultes souffrent autant que les enfants, mais quelle récompense! Des dunes à perte de vue et la fierté de s’être dépassés. C’est l’exaltation !
En descente, les enfants veulent courir ! Ils entendent la dune crisser à chaque déplacement. C’est l’euphorie générale.
En bas, nous constatons les dénivelés avalés et parcourons le sol dur et argileux du salin avec ses arbres morts si photogéniques, mondialement connus.
En bas de la dune, nous rencontrons peu d’animaux mais de petits insectes et leurs prédateurs…
Méfiant, il est la proie de la rare Alouette des dunes, endémique au sud du désert du Namib, mais aussi de l’Alouette moineau.
Partis à 7h45, nous auront mis, avec un rythme volontairement lent et contemplatifs, près de 2H45 avant d’admirer la vue. Puis une heure encore pour dévaler la pente et profiter du désert argileux.