Après 4 jours de convalescence, nous remontons en deux étapes vers le nord car nous devons prendre le ferry le 3 mars. Nous faisons une première halte dans un micro camping à l’embouchure de la rivière Hurunui.
C’est le repaire de la Guifette des galets, un oiseau des rivières uniquement observable en Nouvelle-Zélande :
Nous repartons en faisant un détour par la route touristique de Gore Bay, qui mène à une côte de falaises calcaires et à une plage peu fréquentée.
Notre destination en début d’après-midi est la péninsule de Kaikoura. Malheureusement notre planning est trop serré pour une sortie en mer, laquelle est de toutes façons un peu trop forte.
Les eaux baignant la péninsule sont froides, très profondes et riches en nourriture. Albatros, otaries, cachalots, baleines et dauphins sont nombreux au large de ce littoral. On reviendra !
Nous optons pour la reprise de la marche et une randonnée de 9km autour du Cap.
Les Otaries nous accueillent au bout de la route.
La marée basse nous permet d’approcher la côte.
Des algues géantes ont échoué. Ce sont les forêts des otaries.
Nos petits nomades trouvent de quoi habiller leurs poupées…
Les derniers kilomètres du circuit nous ramènent sur la côte nord de la péninsule.
Nous y rencontrons une trentaine d’espèces d’oiseaux dont ce Pluvier à double collier,
et ces jeunes Huîtriers variables.
Nous dormons sur place avec 5 autres campeurs autorisés sur le « free camp ». Petit déjeuner avec vue et séance d’école en plein air.
Dans ce cadre, avec les Kaikoura Ranges en toile de fond, nous craquons pour notre premier « resto » néo-zélandais : Un plat de Crayfish (Ecrevisse) délicieux à tarifs très raisonnables.
Notre dernier jour sur l’île du Sud commence sous la pluie. Nous chargeons les batteries après trois nuits en « camping sauvage » entre Blenheim et Havelock, aux portes des Marlborough Sound.
Les Marlborough Sounds sont une région de fjords à la végétation luxuriante, qui occupent la point nord-est du l’Ile de Sud.
C’est dans la petite ville industrielle de Picton que nous prenons le ferry.
Ici, l’industrie du bois est la principale ressource, avec les revenus liés au transit maritime de centaines de milliers de touristes.
C’est parti pour plus de 3h de traversée du détroit de Cook jusqu’à Wellington!
La traversée est l’occasion d’observer les oiseaux marins. La Nouvelle-Zélande est le pays de plus réputé pour les oiseaux pélagiques.
Cela commence bien avec l’observation du Cormoran caronculé, l’un des cormorans le plus rare au monde avec seulement une centaine d’individus nicheurs présents dans les fjords des Marlborough Sounds.
Au large, deux espèces d’albatros et 3 espèces de puffins pêchent autour du bateau.
Plusieurs Albatros à cape blanche se posent à la surface de la mer.
Ils sont bien plus majestueux en vol ! On se demande où se plient les ailes quand il est au repos!
L’Albatros royal est encore plus grand. C’est l’espèce que nous avions vu à Otago.
Terre ! L’Ile du Nord… la patrie des volcans… Nous ne savions pas à ce moment-là qu’elle nous retiendrait pendant 3 mois et que nous l’aimerions autant !