Le parc national d’Etosha fait la fierté de la Namibie. Dans le top 5 des grands parcs africains, il est considéré comme l’une des plus belles réserves naturelles de la planète. Il entoure le vaste Etosha Pan, un immense désert salin plat.

Nous abordons le parc par son entrée Ouest, nommée Porte Von Lindequist en l’honneur du gouverneur du sud ouest africain allemand au début du XXè siècle.
Un safari à Etosha peut se faire dans sa propre voiture. En saison sèche, comme actuellement, la visite consiste à observer surtout les différents points d’eaux. Les animaux s’y concentrent toute la journée dans un jeu d’allées et venues permanentes.

Nous débutons par le « dik-dik drive ». Effectivement, les Dik dik, petites antilopes craintives, s’y laissent apercevoir facilement. Elles ont une petite tâche noire au coin de l’œil qui forme une larme. Cela lui donne un air mignon qui attendrit les enfants.

Plus loin, deux voitures attendent et observent au bord de la route. Il y a quelque chose à voir là-bas. Dans les jumelles, un peu au hasard sur la ligne d’horizon, s’affiche le beau et majestueux Guépard. Il se repose sous un arbre. Emotion. Nous avons du mal à le quitter. Nous apprendrons plus tard que le guépard est rare dans le parc du fait de la compétition avec les autres prédateurs.

Dans la même journée, au détour des pistes ou aux points d’eau, nous observons des groupes de springboks, impalas, oryx, koudous, zèbres, gnous, bubales, girafes, éléphants…






Mais aussi notre premier Rhinocéros blanc découvert dans une clairière. Nous ne sommes jamais vraiment rassurés quand l’éléphant curieux s’approche très près de la voiture. On reste silencieux, pas de gestes brusques, une envie de filmer ces rencontres pour fixer ces instants dans notre disque dur.


Les enfants s’échangent appareil photo, caméra et jumelles. Ils se disputent parfois la palme du meilleur découvreur et c’est à qui trouvera en premier le rare spécimen. Nous n’avons pas le droit de sortir de la voiture hormis les coins aménagés. Nous pique-niquons au camping Namutoni.

En fin de journée, nous arrivons au camping Halali. Le camp est très sec, poussiérieux mais les lueurs du soir invitent à la détente. Nous installons notre camp

Il fait frais le soir car nous sommes en hiver, dans l’hémisphère Sud. Nous nous couvrons et partons admirer le point d’eau non loin de là pour le coucher du soleil.

Il y a des rochers en estrade pour observer. Des spots puissant éclairent le site. Le silence est de mise. Invitation à la méditation. Les oiseaux viennent boire bruyamment.

Un groupe de zèbres arrive. Ils boivent paisiblement et s’en vont doucement. Nous allions partir quand soudain, notre respiration s’arrête. Sur le chemin au loin, arrive une lionne à la démarche fière et souple. Une deuxième arrive pour boire. Une de nos plus belles rencontres à Etosha dans les dernières lueurs du crépuscule. Romain demande : « Y a quoi ensuite ? ».

